Chez Raphaël et Julie, le réemploi est roi. Pour transformer cet ancien restaurant du centre-ville de Pau en une habitation bioclimatique, ils ont réutilisé ou détourné les matériaux et équipements de l’ancien bâti ou d’autres récupérés ailleurs.
MaPrimeRénov’, Certificat d’économies d’énergie (CEE), “Coups de pouce” des fournisseurs d’énergie, TVA à 5,5 %, chèque énergie, aides des collectivités locales, éco PTZ… Vous êtes perdus dans les méandres des aides financières pour rénover votre logement ? Voici le tout nouveau guide 2023 publié par France Rénov’. Il recense toutes les aides existantes pour rénover un logement, ainsi que les équipements et matériaux éligibles, par tranches de revenus.
Guide à télécharger gratuitement ici
Réaliser des travaux pour améliorer l’isolation, la ventilation, le système de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire, vous permettra :
• de vivre dans un logement plus confortable ;
• de réaliser des économies sur vos factures d’énergie ;
• d’augmenter la valeur patrimoniale de votre bien.
En réduisant vos consommations d’énergie, en installant des systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire qui fonctionnent avec des énergies renouvelables, vous limitez aussi les émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique. Pour financer votre investissement, vous pouvez bénéficier d’aides financières de l’État, des collectivités territoriales, des fournisseurs d’énergie et d’autres organismes comme les caisses de retraites. Ce guide vous présente en détail toutes ces aides.
Surtout ne vous lancez pas seul dans votre projet de rénovation : faites-vous accompagner par les professionnels des Espaces Conseil France Rénov’.
Pour estimer le montant des aides que vous pouvez recevoir, trouver le conseiller le plus proche de chez vous, consultez france-renov.gouv.fr
Photo @adobestock-CURIOS
Bonjour. J’ai lu votre hors-série sur les peintures naturelles. J’y ai trouvé beaucoup d’informations, c’est bien documenté. Bravo ! Cependant, pourriez-vous m’indiquer quelqu’un qui pourrait me renseigner sur les peintures qui pourraient ressembler à la glycéro ? Je veux dire dans l’aspect fini « brillant ». En effet, je repeins des portes qui étaient faites à la glycéro, je me protège bien pour les poncer, et ma maison étant sombre, l’aspect brillant m’intéresse. Je voudrais trouver quelque chose qui ne soit pas toxique. Pouvez-vous m’aider dans ce sens ? V.-B. S
Réponse de Bruno Gouttry, artisan peintre, auteur et formateur sur les peintures et enduits naturels (brunogouttry.fr), qui a aussi grandement participé à la réalisation de notre toute nouvelle Masterclass peintures naturelles.
Avant la pétrochimie et la mise sur le marché des peintures glycérophtaliques (peinture à l’huile de synthèse), il existait une peinture riche en huile végétale (lin, noix…) appelée « laque » ou simplement « peinture à l’huile ». Peinture utilisée pour protéger les menuiseries, le mobilier extérieur et même les carrosseries de voiture. Peinture résistante aux intempéries, aux lessivages et aux frottements. Heureusement, cette peinture existe toujours et a gardé le même nom « laque ». Il en existe deux sortes : une dite à l’eau et une aux solvants. Les deux font le même travail. Mais je préconise celle avec solvant pour ce genre de rénovation. La plupart des fabricants de peinture naturelle en produisent. Renseignez-vous chez votre revendeur de produits naturels pour l’habitat.
Complément de réponse de la rédaction de La Maison écologique : Pour en apprendre encore d’avantage sur les peintures naturelles, n’hésitez pas à suivre notre première masterclass sur le sujet, une formation en ligne en 12 vidéos + bonus, réalisée en partenariat avec Bruno Gouttry et Faisons le mur.
Infos et inscriptions > www.sommet-masterclass-kaizen-
Reportage paru dans notre hors-série n°16 La Rénovation performante et écologique et offert avec grand plaisir aux internautes d’un jour ou de toujours visiteurs curieux de notre site Internet. Lire la suite
Photo : Wjarek /AdobeStock
Article de Gwendal Le Ménahèze paru dans notre magazine n°119 (octobre-novembre 2020) et offert avec grand plaisir aux internautes de notre site Internet.
Quand certains meurent, d’autres demeurent… Notre dernière demeure peut être un vrai poison pour les générations futures et la planète : pollution des sols, des nappes phréatiques, de l’air, surconsommation de matières plus ou moins naturelles et d’énergies fossiles… Mais « à toutes les étapes des funérailles, rassure Manon Moncoq, doctorante en anthropologie du funéraire et de l’environnement, il existe des alternatives écologiques applicables sans attendre que change la législation », scellée par un influent lobby.
« La France est un des seuls pays où le cercueil est obligatoire pour toute inhumation ou crémation, dénonce Sabine Le Gonidec, cofondatrice de la Coopérative funéraire de Nantes. Ajoutez le statut des cendres identique à celui du corps humain, ça fait des leviers juridiques à faire sauter avant d’arriver à introduire d’autres pratiques, ne serait-ce que se faire inhumer en pleine terre dans un linceul biodégradable. Le Canada utilise des cercueils de prêt réutilisables pour les crémations. » Lire la suite
Article paru dans la rubrique Autoconstruire de notre magazine n°119 (octobre-novembre 2020) et offert avec grand plaisir aux internautes d’un jour ou de toujours visiteurs curieux de notre site Internet.
Texte et photos Gwendal Le Ménahèze (sauf mention contraire)
Autoconstruction rime souvent avec tensions, exténuation, séparation. Mais pas dans le dictionnaire de Lydie et Jean-Charles Noguès. Les pièges ne manquaient pourtant pas pour ce couple d’aides-soignants qui a mené son chantier en autoconstruction quasi totale sur un an seulement, tout en gardant leurs emplois à plein temps et en élevant leurs trois premiers enfants. Sans aucun retard, ni dépassement d’un budget très serré, leur projet a plutôt rimé avec parfaite sérénité. Un exploit qui ne doit rien au hasard… Lire la suite
Incub’, think-tank spécialisé dans les problématiques énergétiques actuelles, prône des solutions low-tech et ré-humanistes. Son blog est depuis plus de 5 ans un lieu de réflexions énergétiques variées. Un de ses articles phares traite de l’impact de l’habillement, et en particulier des sous-vêtements thermiques pour améliorer le confort et diminuer les consommations énergétiques de chauffage des bâtiments.
Début septembre, Incub’ a lancé sa première gamme de caleçons-longs (leggings) et de Charentaises made in France : des produits permettant de baisser les consignes de températures de 1,5 à 2°C (sans diminution du confort) et de réduire les consommations d’énergie de 20 à 40%.
Les prix de l’énergie explosent, les signes du bouleversement climatique se multiplient. Le gouvernement et même Total ou Engie lancent des appels à la sobriété énergétique. En juillet 2022, la Commission européenne a demandé aux états membres de limiter le chauffage à 19°C dans les bâtiments publiques : la diminution des consommations de chauffage est au cœur de toutes les discussions.
Heureusement certains gestes très simples entraînent d’énormes économies d’énergie, permettant de réduire les dépenses des ménages et des entreprises sur un temps très court !
Baisser les températures, pourquoi pas ? Mais est-ce qu’il existe un moyen de baisser la température sans diminuer le confort…?
La sensation de confort dépend de plusieurs paramètres relatifs à l’environnement (température de l’air, des parois, vitesse de l’air, taux d’humidité…). Agir sur ces paramètres environnementaux implique bien souvent de consommer de l’énergie.
Mais deux autres paramètres, liés aux comportements, modifient également le ressenti :
– Le niveau d’activité, qu’on appelle le métabolisme (quand on court, on a chaud)
– Le niveau d’habillement (c’est celui qui nous intéresse ici !)
C’est un jeu de curseurs : quand on pousse un des curseurs, il faut en baisser un autre pour obtenir un résultat équivalent.
Il est possible de déterminer par le calcul la combinaison de paramètres idéale pour vivre confortablement une activité donnée. Il existe une équivalence entre « changement de vêtement » et « ajustement de la consigne de chauffage ». C’est particulièrement facile dans les bureaux ou en entreprise, où les activités sont prévisibles.
Nombreux sont ceux qui l’ont adopté depuis plusieurs années, sur le terrain : porter des sous-vêtements thermiques procure une sensation équivalente à une élévation de la température ambiante de l’ordre de 1°C à 1,5°C.
Autrement dit, en portant un caleçon-long, on peut baisser la consigne de 1,5°C en maintenant un confort identique. Et selon les lieux, -1,5°C c’est une économie de 15 à 40% sur les consommations.
Une autre zone du corps est particulièrement intéressante d’un point de vue énergétique : les pieds. La plante des pieds (comme la paume des mains) est dotée d’un système circulatoire particulier : l’anastomose artério-veineuse.
Les veines et artères y sont connectés de telle manière que les échanges thermiques y sont trois fois plus importants que sur le reste de la peau. Donc, la bonne gestion du contact entre nos pieds avec le sol est un paramètre essentiel de notre confort thermique.
Dans la plupart des cas, aujourd’hui, nos portons au bureau des chaussettes fines dans des chaussures à semelles « denses », en caoutchouc ou en cuir. Idéal pour se refroidir à grande vitesse !
La charentaise est une pantoufle traditionnelle, made in France, dotée d’une semelle de feutre (isolante donc) et fourrée en pure laine (isolante donc).
C’est de faite, la chaussure idéale pour un travail de bureau ou sédentaire.
Incub’ est un ovni des approches énergétiques. Son co-fondateur, Pascal Lenormand, travaille depuis plus de 20 ans sur le lien entre thermique humaine et usages de l’énergie. Après plusieurs années au sein des plus grands groupes de textile outdoor, il était temps d’appliquer ces découvertes à notre transition énergétique.
Incub’ se définit aujourd’hui comme “le contraire d’un fournisseur d’énergie”. Ses interventions permettent de réduire massivement les consommations énergétiques dans les bâtiments privés comme publics, en minimisant les investissements par l’usage de solutions passives, low-tech et ancrées dans le réhumanisme.
Ça n’est ni high-tech, ni ultra tendance, ni compliqué, c’est tout simplement efficace. Ça fonctionne, tout de suite, en vrai, et pour pas cher.
En tant que vraie personne, dans le vrai monde, qu’est-ce qui vous tiendra chaud cet hiver ? Des histoires marketing ou des objets conçus pour votre confort ?
Sobriété, sobriété, sobriété… alors que les pages de notre magazine fourmillent depuis 20 ans de conseils pour vivre la sobriété en toute sérénité, depuis quelques jours le mot est arrivé sur toutes les ondes, dans tous les médias. Et malheureusement, rarement sous des aspects positifs puisque la sobriété serait synonyme de contrainte pour tout ces découvreurs des effets du changement climatique…
Alors pour vous donner à voir de beaux projets tout en sobriété, nous avons eu envie de vous présenter une mini mini sélection de nos articles inspirants sur ce sujet, à retrouver dans nos magazines d’archives :
Du pavillon 1970 à la basse consommation (à retrouver dans LME 129)
Un équipement low-tech pour finir de cuire sans énergie (à retrouver dans LME 122).
Autonomie en cuisine, allumez le feu… de bois (à retrouver LME 121)
à retrouver dans LME 85
à retrouver dans LME 120
à retrouver dans LME 131
Réduisons la taille de nos logis (LME HS 13)
Pour les plus curieux d’entre vous, n’hésitez pas à parcourir les pages sommaires de nos anciens numéros, car nombreux sont nos sujets qui invitent à la sobriété. Bonne découverte…