Dossier habiter groupé : Le vrai/faux de l’habitat groupé 4/4

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Par Virginie Jourdan

Publié le 16 juillet 2024

5 minutes de lecture


L’habitat participatif est réservé aux riches  >> FAUX

› La diversité des statuts (SCI, SCIA, coopérative d’habitants…) et de la promotion (autopromotion, bailleur social…) permet d’inclure dans les projets des habitants aux revenus modestes ou très modestes. À Bordeaux, le Comité ouvrier du logement, le C.O.L., bailleur et Société coopérative d’intérêt collectif (Scic) HLM créée en 1951, accompagne par exemple le projet d’accession mixte à la propriété Sarah. « Sur les 24 logements, 20 sont en accession à la propriété. Pour cinq logements qui reviendront à des personnes à l'initiative de cet habitat participatif ambitieux sur le plan écologique et social, nous avons adapté l'accession car les revenus de leur foyer dépassaient les barèmes sociaux », justifie Sarah Duplantier.

Seule l’autopromotion garantit l’exigence écologique  >> FAUX

› « Être adossé à un bailleur social, c’est une garantie que le projet sera mené à terme et cela permet au groupe de ne pas porter la prise de risque », assurent Ingrid Avot et Guillemette de Monteil, accompagnatrices de projets participatifs au sein d’Acatryo. Selon elles, pas question de renoncer aux ambitions écologiques. Si elles constatent que les projets initiaux des bailleurs sont désormais plus cadrés qu’il y a 8 ou 10 ans, notamment sur le plan budgétaire, les groupes qui le désirent peuvent aller loin en termes d’exigences écologiques. « À Mérignac, avec le promoteur social Axanis, nous avons réalisé notre habitat participatif de15 logements dans deux bâtiments en ossature bois, avec une isolation paille et des enduits à la chaux. Six ans après sont lancement, et autant d'aléas comme la crise du Covid, les clés devraient arriver en septembre », se réjouit Benjamin Bergougnoux, futur cohabitant.

Il faut forcément être coopté pour rejoindre un habitat existant  >> FAUX

› Chaque groupe de cohabitants est en droit de pratiquer la cooptation ou de refuser l'entrée d'un nouveau sociétaire. Sauf dans le cas des copropriétés où la revente d’un logement est nécessairement libre. Dans les faits, les projets accueillent volontiers de nouveaux cohabitants à condition que ces derniers adhèrent aux valeurs et à l’organisation du groupe déjà installé, comme en témoigne la bourse aux projets qui a eu lieu à Rennes début juillet.

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