Le bois aussi donne la dalle ! 4/4

abonnés

Partager l'article
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Linkedin

Par Christophe Trehet

Publié le 26 novembre 2025

6 minutes de lecture


À la différence des dalles de chaux ou de terre, la dalle en bois réduit l’artificialisation des sols et stocke même du carbone.

Dans le milieu du bâtiment, la dalle du rez-de-chaussée reste intimement associée aux savoir-faire de la maçonnerie. Pourtant, le bois peut s’inviter dans cette partie du bâti et constitue une solution à très faible empreinte environnementale. « La dalle bois est un ouvrage plan, homogène et porteur, qui crée le plancher bas d'une habitation », rappelle Anaïs Série, fondatrice du bureau d’études structure Racine bois (58). Cet élément se pose avec une barrière d’étanchéité (bande d'arase EPDM...) sur des fondations classiques, type radier ou semelle filante, avec vide sanitaire (hauteur minimum de 30 cm, voire 60 cm pour être accessible) puisque le bois ne doit pas être en contact avec le sol, ou bien sur des fondations type pilotis (pieux métalliques vissés, en bois ou plots en béton).

« Quand les fondations ponctuelles [type pilotis, ndlr] s’avèrent nécessaires, en cas de sols peu porteurs par exemple ou quand le terrain est en pente, la dalle bois devient particulièrement intéressante », pointe Anaïs Série, qui estime à 50 % le surcoût moyen d’une dalle bois par rapport à un équivalent maçonné. « Un pieu vissé est réutilisable et une dalle bois réemployable », appuie Frédéric Denise, architecte promoteur d’une approche zéro déchet et fondateur d’Archipel zéro (76).

S’abonner pour avoir accès à l’ensemble de nos articles

Abonnement numérique à partir de
44,00 €/an

Déjà abonné ? Se connecter

Sur le même thème

S’inscrire à la newsletter

Recevez par mail nos bons plans, sorties, offres spéciales d'abonnement…

S’abonner au magazine

C’est grâce à vous et aux abonnements que nous continuons à produire du contenu.