Ils vivent low-tech Partie 3/4 – Vivre sans frigo

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Par Maïlys Belliot

Publié le 6 avril 2023

4 minutes de lecture


Dans leur maison au Pays-Basque, Marie, Olivier et leurs deux enfants de 8 et 11 ans vivent sans réfrigérateur. Outre une économie annuelle de 90 €, soit environ 500 kWh, sur la facture d'électricité,  ils ont appris des techniques de conservation simples, parfois venues d’ailleurs, souvent ancestrales. Entretien.

Marie devant garde manger
© OLIVIER COCHARD

Qu’est-ce qui vous a menés à débrancher le frigo ?

On a d'abord réfléchi à notre consommation alimentaire. On voulait manger plus local et de saison. On voulait aussi cesser tout gaspillage. Or, le frigo est comme un placard opaque dans lequel on oublie des choses qui finissent par pourrir. Puis, on s’est rendu compte à quel point on nous propose une alimentation pauvre en nutriments. Lavée, pré-épluchée, transformée, cuite et recuite, pleine d’additifs, de conservateurs, de colorants… Pour moi, c’est une alimentation morte et il y a dans le réfrigérateur l’idée d’une chambre mortuaire. Or, on veut une alimentation vivante. Après tout, les légumes sont des plantes qu’on cueille, comme des fleurs.

Doit-on mettre des légumes dans l’eau comme des fleurs ?

Certains légumes verts, oui. Dans l’eau, ils continuent de croître et gardent leur fraîcheur. Sur le plan de travail de la cuisine, on a des pots avec un fond d’eau. La botte de radis y trempe par ses fanes. La salade, aussi. On pioche les feuilles de l’extérieur vers l’intérieur en fonction des besoins et le cœur reste croquant.

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