Produire son gaz de cuisine, la recette Picojoule

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Par Maïlys Belliot

Publié le 13 avril 2023

7 minutes de lecture


Ramonville-Saint-Agne (31)

A Ramonvillle-Saint-Agne (31), l'association Picojoule expérimente la méthanisation domestique en produisant du biogaz. Une énergie renouvelable qui permet de s'émanciper du gaz fossile dans sa cuisine, tout en offrant un débouché aux déchets verts.

Equipe
Depuis 2012, l’association Picojoule sensibilise sur les énergies renouvelables, dispense des formations et fait de la recherche et développement sur le biogaz domestique. ©Picojoule

Lorsque la flamme bleue lèche le brûleur de la gazinière de Picojoule, il vient rapidement au nez l’odeur d’un imminent festin. Ici, pas d'énergie fossile, pas d’extraction ni d’acheminement par gazoduc ou navires méthaniers émettant des gaz à effet de serre (GES). Pas de dépendance à un système économique et géopolitique guerrier(1). Près de Toulouse, cette association au nom inspiré d’une petite unité d’énergie, expérimente la méthanisation domestique. Un processus de transformation, par fermentation, de matières organiques en biogaz. Ce dernier se compose d’environ 60 % de méthane (CH4), bon combustible, de 40 % de CO2, inerte, et d’un peu de sulfure d’hydrogène (H2S). À la fin du processus, reste le digestat – les déchets non transformés en biogaz –, un puissant fertilisant pour le sol. « La méthanisation est un cercle vertueux de la matière », résume Félix Dupuy, ingénieur d’études à l’association.

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