Verdissement en cours dans le chauffage au gaz

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Par Claire Baudiffier

Publié le 11 octobre 2024

8 minutes de lecture


Le « gaz naturel » fossile émet beaucoup de gaz à effet de serre. Mais d'autres sources, comme la méthanisation, et des appareils plus efficaces améliorent l'impact de la filière.

Avis d'experts

Ce n’est pas un mystère malgré son appellation « naturel », le gaz n’est pas vraiment écologique. Ce combustible émet beaucoup de gaz à effet de serre (GES), dont l’augmentation des concentrations accentue le dérèglement du climat. Pour chauffer une maison de 100 m2, une pompe à chaleur émet en un an 395 kgCO2éq, un poêle à bûche 920 kg, un chauffage électrique 1 185 kg, au gaz 3 900 kg et au fioul 5 717 kg(1).

Mais contrairement à ce qui a circulé dans la presse l’an passé, les chaudières à gaz ne vont pas être interdites en 2024. « C’était un raccourci de pensée : pour respecter les seuils d’émissions GES de la réglementation RE2020 [entre 4 et 7 kgCO2éq/m2.an en maison individuelle selon la date du permis de construire et 6,5 kgCO2éq/m2.an en logement collectif en 2025, ndlr], il n’est pas possible d’utiliser du gaz. Mais les chaudières ne vont pas être supprimées dans les logements existants ! », rectifie Danyel Dubreuil, du réseau Cler.

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