La géothermie peine à faire son trou
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Par Claire Baudiffier
Publié le 14 octobre 2024
Discrète, locale, disponible tous les jours, indépendante des variations climatiques, faiblement émettrice de gaz à effet de serre et, bien sûr, renouvelable ; la géothermie a bien des atouts dans sa manche. Mais cette famille de pompes à chaleur a aussi ses contraintes.
Capter l’énergie du sous-sol de son jardin ou de sa cour pour chauffer sa maison. Tel est le principe de la géothermie. La pompe à chaleur (PAC) géothermique – ou « eau/eau » – transfère, par l’intermédiaire de l’eau de captage, la chaleur du sol extérieur dans le logement (via l’eau de chauffage). Le marché de la géothermie chez le particulier reste confidentiel. En 2023, il s’est vendu en France 302 030 PAC air-eau contre 3 890 PAC géothermiques (qui représentent tout de même la plus forte croissance des dix dernières années avec + 19,3 %). S'il est plus simple d’opter pour ce moyen de chauffage dans la construction neuve, quand l’extérieur vierge facilite la réalisation du captage, c’est toutefois aussi possible en rénovation.
Avant de penser au captage, la première étape est le dimensionnement de la PAC. « Il faut déterminer les besoins énergétiques du logement pour choisir une puissance de PAC. Ce dimensionnement aura, avec d'autres paramètres, un impact sur le captage », explique Maxime Helye, responsable commercial chez Lemasson, fabricant de PAC géothermiques dans la Manche.
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