Ils ont auto-rénové par étapes et en (r)accord

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Par Franck Turlan

Publié le 25 septembre 2025

11 minutes de lecture


Toulouse (31)

Durant cinq ans et en deux temps, Léa et Paul ont transformé un pavillon abandonné en une maison écologique sur les hauteurs de Toulouse. En réduisant les pièges de la rénovation par étapes.

Comme un phare dans la ville. En ce début de nuit d’été 2022, la maison de Léa Cohen et Paul Escande illumine le ciel du quartier de la Roseraie, sur les hauteurs de Toulouse (31). La lumière jaillit depuis leur salle de bains « libérée » de tout plafond. Le halo lumineux se répand par-delà un toit sans tuiles… Cette image, Léa la conserve en bonne place dans l’album des souvenirs. Entre-temps, le couple a mis au monde un deuxième enfant. Et a progressivement métamorphosé ce pavillon des années 1950, fait de béton et chauffé au gaz, en une maison écologique : isolation extérieure en laine de bois, enduits naturels sur les murs intérieurs, poêle de masse autoconstruit pour le chauffage.

Plus de cinq ans de travaux, majoritairement en autoréhabilitation, 140 000 € de budget (matériaux et entreprises) et une pause de neuf mois entre la rénovation de l’enveloppe extérieure et la réalisation de l’étage sous le nouveau toit rehaussé.

Retour en 2020. Confinement, télétravail ; le quotidien est bouleversé, les priorités changées. Léa et Paul décident de quitter l’appartement qu’ils louent à Toulouse pour acheter une maison de ville, pas trop grande mais avec un bout de jardin, où ils pourront travailler plus confortablement et, surtout, accueillir leurs futurs enfants. Le coût du foncier dans la « ville rose » leur impose l’option bâtisse à rénover. Mais faire du neuf avec du vieux, c’est aussi un goût partagé dans le couple.

En juin, ils trouvent la perle rare. « Je suis tombée amoureuse de la maison, surtout de son petit jardin, se souvient Léa. Il y avait un beau potentiel, avec des combles non aménagés et une buanderie transformable en bureau. »

L’affaire est conclue en quatre jours : ils achètent la maison de 90 m2 habitables, dotée d’un garage-buanderie et d’un jardin d’environ 200 m2. Ils débarquent trois semaines plus tard entre ces murs inhabités depuis six ans, bloquée dans un style « seventies » caractérisé par l’indépassable salle de bains saumon.

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