Virage biosourcé pour le pavillon
abonnés
Par Virginie Jourdan
Publié le 16 septembre 2024
Aux abords de la Rance bretonne
Aux abords de la Rance bretonne, Louis et Caroline ont rénové un pavillon conventionnel autoconstruit dans les années 1970 en adaptant le degré de rénovation à leurs habitudes de vie.
En 2019, Louis Le Moulec et sa compagne ont 33 ans. Après plusieurs années passées à l’étranger, ils décident de revenir en Bretagne. L’ancien responsable RSE(1) d’un groupe d’enseignement privé entame une nouvelle carrière dans la marine. Il veut aussi se rapprocher de son frère déjà installé sur la côte bretillienne. La même année, il trouve un terrain magnifiquement arboré de 1 700 m2, protégé de toute construction sur deux tiers de sa surface du fait de la loi Littoral. Le couple choisit alors de battre pavillon de la rénovation, car sur son flanc sud trône une maison autoconstruite dans les années 1970 par un carreleur très bricoleur.
Plutôt que de tomber les murs de la bicoque pourtant peu performante et vendue dans son jus, le couple préfère concilier une rénovation avec des « produits écologiques biosourcés peu transformés » et des « attentes esthétiques claires » : beaucoup de lumière, une sensation d’espace et « pas de hautes technologies », résume Louis. « Dans l’esprit, cette rénovation n’a pas visé l’excellence énergétique en termes de classement, mais plutôt l’atteinte d’un confort thermique pour lequel le couple veut être proactif », ajoute Frédéric Mercier, l’architecte qui a suivi intégralement le chantier.
Caroline et Louis gardent le vide sanitaire existant, les murs en brique d’origine et l’ancien garage en parpaing qu’ils vont assortir d’une extension en ossature bois. « L’architecte nous avait proposé deux options : une surélévation de l’étage existant qui paraissait peu aménageable ou une extension dans la longueur de la maison, devant le garage existant », se souvient Louis. La situation de la maison classée en zone Bâtiment de France tranche en partie : ce sera l’extension.
S’abonner pour avoir accès à l’ensemble de nos articles
Abonnement numérique à partir de
44,00 €/an
Déjà abonné ? Se connecter