Un badigeon à la chaux

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Par Gwendal Le Ménahèze Photos et réalisation Gautier Assume, Faisons-le-mur.com (38)

Publié le 21 octobre 2024

12 minutes de lecture


Finition sauvage et vibrante pour supports poreux.

Les murs à peindre se constituaient ici de deux matériaux. Celui en pierre enduit à la chaux recevra trois couches de badigeon, car l’épaisseur d’enduit n’est pas homogène et des pierres arrivent presque à fleur de la surface. « Cette variation dans l'absorption du badigeon risque de laisser apparaître des spectres si on se contente de peu de passes », prévient Gautier Assume, ouvrier professionnel en écoconstruction et auteur du blog Faisons-le-mur.com.
La cloison en plaques de plâtre est d'abord recouverte d'un enduit chaux, donc deux couches de badigeon suffisent. « L’application directe sur plaque de plâtre laisserait transparaître les joints et demanderait une adjuvantation spécifique du badigeon qui n’est pas naturellement compatible avec ce support. » De plus, le phénomène de carbonatation qui permet à la chaux de durcir en redevenant calcaire grâce au carbone de l'air qu'elle absorbe exige un séchage lent. « Si on applique le badigeon en plein soleil, dans une atmosphère trop sèche ou sur un support qui absorbe trop vite l'eau de la peinture, la chaux n'a pas le temps de carbonater, donc elle poudre et ne tient pas sur le mur. » Gautier préfère la chaux en pâte, « souvent de meilleure qualité, elle sédimente moins et carbonate plus lentement, ce qui rend le badigeon plus résistant ».

Outils

• Bassine et récipients

• Balance

• Doseurs

• Fouet (mélangeur sur perceuse pour grandes quantités)

• Brosse à badigeon

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