SlowHeat, l’art de chauffer les corps plutôt que l’air

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Par Lucie Tesnière

Publié le 14 septembre 2023

10 minutes de lecture


Bruxelles (Belgique)

Vivre confortablement en hiver dans un logement à 15°C, c’est possible d'après le projet de recherche SlowHeat. La condition ? Chauffer les corps et non les espaces. Cette action participative, initiée en Belgique par le laboratoire « architecture et climat » de l’Université catholique de Louvain, a réuni quatre chercheurs et une vingtaine de citoyens.

Dans la « mapothèque » de l’Université libre de Bruxelles, une quinzaine de personnes se réunit tous les mois depuis 2020 pour se soutenir mutuellement dans la réduction des températures de leurs logements dans le cadre du projet SlowHeat. Denis de Grave est l’un des initiateurs du programme. Architecte de formation, il travaille à l’Université catholique de Louvain en tant que chercheur au laboratoire « architecture & climat », là où tout a commencé. « À l’époque, on se demandait comment la recherche pouvait agir sur la précarité énergétique. On explorait les “systèmes de confort personnel”, c’est-à-dire des bracelets permettant de chauffer les poignets, la cheville, le genou en chambres climatiques avec des cobayes. On observait qu’avec très peu de chaleur et de puissance, on arrivait à corriger un inconfort important lié à une température basse », retrace-t-il. En laboratoire, cela fonctionnait. La question était de savoir si cela pouvait marcher dans un environnement réel.

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