Sable : chronique d’un naufrage annoncé

abonnés

Partager l'article
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Linkedin

Par Anaïs Draux

Publié le 1 juin 2023

12 minutes de lecture


Le sable est devenu un minerai rare. Extrait à profusion, principalement à destination de la construction, son utilisation questionne de plus en plus les écoconstructeurs. Et des alternatives émergent pour préserver cette ressource pas vraiment renouvelable.

Photo 5-c-Thierry Mamberti  UNPG
7 millions de tonnes de granulat (dont du sable) sont extraits des fonds marins tous les ans en France. C'est 2 % de la production française. Le reste provient principalement des carrières. © UNPG

Bronzer, faire des châteaux de sable ou contempler un coucher de soleil. Autant d'activités qui n'auraient pas le même charme sans une belle plage. Pourtant, ces lieux pleins de charme sont aujourd’hui menacés. Et pour cause, le sable est aujourd'hui la ressource la plus extraite par l’homme après l’eau. Pendant que la demande mondiale en sable et gravier s'élève jusqu'à 50 milliards de tonnes par an, des plages disparaissent.

Depuis une trentaine d'années, la demande a augmenté de plus de 360 %. Le grand responsable en est le domaine de la construction. Tout particulièrement le béton. En France, les besoins annuels en sable atteignent pratiquement 400 millions de tonnes. La quasi totalité est destinée aux bâtiments et aux infrastructures de transport. Un chiffre actuellement stable et qui correspond à une consommation de près de 7 t annuelles par habitant.

S’abonner pour avoir accès à l’ensemble de nos articles

Abonnement numérique à partir de
44,00 €/an

Déjà abonné ? Se connecter

Sur le même thème

  • FermedesPossibles_detail_murterre
    Cahier pratique

    Un enduit en terre et carton

    Grâce à du carton récupéré, réaliser un enduit de finition en terre, sans ajout de sable.

    abonnés

S’inscrire à la newsletter

Recevez par mail nos bons plans, sorties, offres spéciales d'abonnement…

S’abonner au magazine

C’est grâce à vous et aux abonnements que nous continuons à produire du contenu.