Réussir son installation électrique biocompatible
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Par Nadia Lemaire
Publié le 20 mars 2023
L’installation électrique domestique est une source potentielle de pollution du logement, en particulier dans les constructions bois, matériau conducteur s’il en est. Des solutions techniques accessibles existent pour limiter les rayonnements.
Un kilomètre ! « C’est environ la longueur de fils et câbles électriques qui sont encastrés dans les cloisons, murs et plafonds d’un pavillon standard. Cette seule donnée permet de comprendre que l’installation électrique est susceptible d’être la principale source de pollution électrique de l’habitation », souligne Thierry Gautier, géobiologue spécialiste de la pollution électromagnétique et auteur d'ouvrages sur la question(1). Éléments majeurs des circuits électriques qui composent une installation domestique, les fils conducteurs distribuent le courant à partir du tableau électrique pour alimenter (via des composants comme des prises ou des interrupteurs) des appareils toujours plus nombreux dans nos habitations, générant inévitablement des champs électriques autour d’eux.
« Champs magnétiques, champs électriques, la confusion est courante, mais il faut bien faire la différence entre les deux. L’installation électrique domestique émet essentiellement des champs électriques. Les champs magnétiques n’y sont clairement pas le problème », soutient François Cousin qui, avec Vincent Perrigault et Patricia Roullé, est l’un des trois associés de la société Electromagnétique.com. Installée à L’Ermitage, en Ille-et-Vilaine, cette coopérative est spécialisée dans les mesures de pollution électromagnétique de l’habitat ainsi que dans la formation de différents publics (électriciens, architectes, particuliers…) aux solutions de protection envisageables dans une maison. Des solutions qu’elle distribue également via son site Internet, notamment.
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