Plus d'écologie dans ma plomberie
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Par Christophe Tréhet
Publié le 25 septembre 2025
De la conception du réseau de plomberie jusqu’au choix des équipements de robinetterie, on vous dévoile les clés pour réduire l’impact environnemental de votre installation sanitaire.
Raisonner la conception de son installation sanitaire, voilà le premier réflexe à adopter lorsqu’on ambitionne de réduire son impact écologique. « Il s’agit tout d’abord de rapprocher autant que possible les points de puisage d’eau chaude de l’équipement de production d’eau chaude, avance Nathalie Lafoux, plombière à Vincennes (94). Cela réduit le temps d’attente de l’eau chaude pendant lequel de l’eau froide s’écoule à perte, induisant aussi des économies d’énergie. » En dessinant les plans de sa future maison neuve à un étage dans l’Aisne, Hans Février a poussé le curseur un peu plus loin encore en concevant une colonne d’eau unique afin de réduire également les longueurs de tuyaux d’eau à tirer : « On a créé un local technique à l’emplacement où l’eau arrive dans la maison et on y a placé le chauffe-eau et la machine à laver. De l’autre côté d’une de ses cloisons, se trouve le WC du rez-de-chaussée et au-dessus, à l’étage, on a placé la salle de bains et un autre WC. »
Dans la salle d’eau et la cuisine, qui font souvent l’objet d'une rénovation plus lourde que les autres pièces d’un logement, le réflexe de la sobriété est à encourager. Sébastien Chabert, artisan plombier-chauffagiste à Grenoble (38), essaie de le faire entendre à certains de ses clients : « Parfois, ils me disent que tout est vieux alors que les équipements et installations n’ont que quelques années… Dans les salles d’eau, la tendance "ça ne me plaît pas, je change" quand on arrive dans un nouveau logement génère un grand gaspillage de ressources. »
D’autant qu’en matière de matériaux pour conduire les eaux chaude et froide et évacuer les eaux usées, l’approche écologique se heurte à des horizons limités. « L’exercice est très contraint, car le matériau doit résister à l’eau, à la pression, aux variations de température », résume ce plombier, membre de la coopérative du bâtiment Cabestan (38). Ce qui réduit encore le champ des possibles aujourd’hui aux seuls tubes en métal et/ou plastique.
Premier réflexe écologique, conserver tout ce qui fonctionne.
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