Perspirance : Sueurs froides pour les parois

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Par Christophe Tréhet

Publié le 18 mars 2025

6 minutes de lecture


Encore trop peu maîtrisée par les professionnels, cette notion s’impose dans toute conception durable d’une paroi, qu’elle contienne ou non des isolants biosourcés, pour permettre la migration de l’eau sous toute ses formes.

Avis d'expert·es

Une habitude s’observe communément en France sur les chantiers de bâtiments en ossature bois : des panneaux OSB (de type 3 ou 4) fixés sur la face extérieure des murs. Ces panneaux font office de contreventement et ferment le volume accueillant l’isolant. Mais peuvent-ils être placés sans conséquence d’un côté ou de l’autre de la paroi ? Pas vraiment...

Ce qui ne manque pas d’attirer l’attention de Samuel Daucé, de l’Agence qualité construction (AQC). « Cette disposition pose d’emblée une contrainte pour configurer le reste de la paroi, car il est impératif que le transfert de la vapeur d’eau puisse se faire de l’intérieur du bâtiment vers l’extérieur. Donc, que les matériaux composant la paroi soient de plus en plus " ouverts " à la diffusion de la vapeur d’eau à mesure que l’on se rapproche de l’extérieur. » Or, l’OSB, même s’il existe plusieurs gammes, est plutôt considéré comme un matériau peu perméable à la vapeur d’eau dans le domaine des panneaux et des membranes.

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