[VIDEO] Dans la région parisienne, Anaïs et Côme ont fait construire leur maison en paille porteuse avec l'orge de leur propre exploitation. Les énormes ballots forment à eux seuls des murs porteurs.
Quelques jours avant notre rencontre, Côme moissonnait l'orge de son champ. Sur son tracteur, cet exploitant agricole repensait à la dernière fois qu'il avait réalisé cette même opération sur cette même parcelle, trois ans plus tôt.
« Cette fois-ci, la paille ne servira pas à construire une maison en paille porteuse. Mais elle ira aux vers de terre. En effet, on la laisse au sol pour en réactiver la biologie. Ainsi, ça évite de devoir mettre des engrais chimiques l'année suivante », explique-t-il, assis à côté de sa compagne Anaïs, ingénieure agricole.
Du champ au bâtiment
De leur canapé, ils aperçoivent par la fenêtre la maison des parents de Côme.
« Une maison de 180 m2 en parpaing qui engloutit 1 500 à 2 000 l de fioul par an, grince ce dernier.
La construction conventionnelle épuise la ressource en sable, la fabrication du ciment rejette énormément de carbone... Construire ma maison en paille, c'était un vieux rêve d'ado. Car on a la matière première dans nos champs, pourquoi ne pas l'utiliser ? De plus, ça offre une très bonne isolation, on utilise très peu de bois pour le chauffage. Donc ça coulait de source. »
Ainsi, pour construire cette maison écologique, le choix du couple se porte sur
la paille porteuse. Une technique constructive
« rapide ; les ballots sont comme de gros Légo ». Manquant de temps pour bâtir eux-mêmes, ils font appel à
l'architecte Corentin Desmichelle. Ainsi qu'aux entreprises
MV Habitation (construction paille) et
Akènes (construction bois).
Reportage complet dans le magazine La Maison écologique n°104. En kiosques jusqu’à fin mai 2018 ou sur commande ici.
Et pour ne manquer aucune de nos vidéos, abonnez-vous à notre chaîne Youtube !
crédit photo: Corentin Desmichelle