Maison bois sur ses pieux perchée...

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Par Christophe Tréhet

Publié le 20 mars 2023

15 minutes de lecture


Aisne

Afin de s'assurer un chantier rapide, Hans et Laure Février ont fait le choix de la technique ossature bois et d’une conception simple et optimale pour ériger leur maison dans l'Aisne.

Il était temps. Le projet de construction de Hans et Laure Février démarre en 2017 : « On vivait depuis plusieurs années dans une maison humide et peu lumineuse. On était donc d’autant plus motivés à faire tout le contraire ! », se souvient Laure. Le couple oriente ainsi l’architecture de leur future maison vers un schéma bioclimatique, ouvert vers le sud. Résidant dans un territoire de l’est francilien, desservi par le RER et où la pression urbaine s’accroît, Hans et Laure peinent à trouver un terrain constructible. Finalement, leur attention se porte sur une parcelle de 750 m² située à Domptin, dans l’Aisne, près du village où ils habitent. « Elle était bien orientée, mais bordée par un ruisseau, donc soumise au risque d’inondation. C’est pourquoi personne n’en voulait, car il fallait construire à plus de 60 cm du sol », retrace Hans. Pour faire face à cette contrainte, et par souci d’économie de matériaux, le couple décide de construire sur des pieux métalliques (Technopieux), enfoncés à 4 m.

« On voulait une maison assez grande – nous avons trois enfants en bas âge –, simple, qualitative et efficiente, sans partir dans un projet trop chronophage pour que le chantier n’ait pas trop d’impact sur notre vie de famille », résume Laure. « On s’est donné un an maximum pour construire le tout, ajoute Hans. C’est pourquoi nous avons écarté d’emblée l’idée d’autoconstruire notre maison en paille et en bois, ce qui aurait nécessité plus de temps, et avons choisi l’ossature bois avec une isolation plus rapide à mettre en œuvre. » La sobriété du projet s’inscrit dès le départ, dans le calcul de la surface habitable. « On imaginait d’abord 100 m² au total, mais cela nous privait d’espaces de rangement. 30 m² par personne environ nous a paru plus raisonnable, et le projet a abouti à 144 m² », détaille Hans.

Sur les conseils d'un ami architecte, la forme adoptée ainsi que l’organisation de l’espace ont eu pour objectifs de simplifier le chantier et réduire les coûts. « La maison en R+1 sans cave ni grenier a une forme rectangulaire qui limite les coupes, donc les chutes dans la construction de la structure bois. Par ailleurs, on a placé un poteau métallique au cœur de la maison, sur lequel repose une poutre qui accueille le solivage du rez-de chaussée, puis une cloison porteuse en bois à l'étage. Cela permet de remplacer des poutres porteuses type lamellé-collé par des cloisons légères mais robustes au rez-de-chaussée. »

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