Leur tiny house a tout d’une grande

Après plusieurs années passées en Belgique, à Tournai, dans un appartement de 70 m², Alice, Noé et leur fils Léonard décident de poser leurs valises au cœur de la campagne bocagère française. Le projet initial est simple : partir avec la tiny house qu’ils ont autoconstruite pour y vivre le temps de créer un habitat groupé à la campagne sur un terrain en copropriété, partagé avec des amis, comprenant un bâtiment à rénover. « L’idée de l’habitat groupé est venue naturellement pour rompre l’isolement et partager les contraintes de la vie rurale, comme les déplacements ou l’entretien du potager et du verger », raconte Alice.

En 2018, la découverte d’un terrain de 26 ha entouré de prairies bocagères et niché au sommet d’un petit vallon boisé, raccordé aux réseaux d’eau et d’électricité, attire leur attention. « Au départ, nous souhaitions rénover une vieille grange présente sur le site pour y habiter. Or, à cette période, il a été hors de question de vivre dans les travaux avec un enfant en bas âge plus un second déjà en route. Au final, notre micromaison autoconstruite envisagée comme logement provisoire le temps des travaux est devenue notre habitat permanent, où nous vivons avec nos deux enfants, Gaspard et Léonard, âgés respectivement de 5 et 7 ans », retrace Alice.

Notre micromaison envisagée comme logement provisoire est devenue notre habitat permanent.