Le triple vitrage est-il fragile ?
Publié le 22 mai 2023
Voici une photo à propos d'un problème sur un triple vitrage d'une baie vitrée de notre maison. Il semble que la casse soit due à un choc thermique. Phénomène a priori courant, je n'en avait jamais entendu parler avant ! La fissure apparaît a 90° du bord de la vitre, puis se propage chaque jour un peu plus. Le changement du verre va coûter 900 €, pris en charge en partie par mon assurance avec une franchise de 140 €. Je vais être obligé de mettre une protection avant l'été prochain, la baie étant exposée à l'ouest, mais dans une cour à l'ombre et froide l'hiver. Si cette malheureuse expérience peut ouvrir une information de votre part et être utile dans l'avenir, j'en serai ravi.
Réponse de Jean-Claude Mengoni, « courtier » en menuiseries performantes pour les autoconstructeurs www.menuiseries-pour-autoconstructeurs.com. Il faudrait se rendre sur place pour vérifier que le problème ne soit pas la conséquence d'un défaut de pose, mais voici toutefois quelques éléments de réponse. Les vitrages triples ont subi quelques casses au début des années 2000. C'était toutefois très souvent lié à une certaine incompétence face à cette nouvelle technologie. Comme souvent dans notre bon pays, la rumeur, parfois largement entretenue, a gonflé... Et, dix ans plus tard, elle est toujours vivante ! La volonté d'ouvrir largement nos logements vers l'extérieur et les règles de la RT 2012 entraînent des vitrages aux dimensions que nous ne connaissions que rarement il y a dix ans. Le poids des menuiseries augmente en conséquence, les phénomènes physiques s'amplifient et demandent d'examiner le chantier avec précaution. Un exemple : les vitrages doivent être adaptés à l'altitude du chantier. Pour ma part, je demande automatiquement la régulation de pression inter-vitrages au-delà de 450 m d'altitude. À partir de 750 m, je consulte le bureau d'études du fabricant de vitrages, qui conseille dans certains cas de remplacer le verre standard par du verre trempé. Cela concerne tant les triples que les doubles et tant les vitrages larges que les plus petits. Je remarque également parfois des problèmes de pose, notamment chez les autoconstructeurs. Des règles simples permettent d'éviter casses et déformations. Un exemple encore. Les menuiseries ne doivent pas être posées directement sur le rejingot ou sur la lisse basse. On prévoit des petites cales en plastique dur ou en bois très dense au droit des dormants et des meneaux verticaux. Cela permet un bon transfert des charges. Et, en corollaire, cela évite d'écraser le joint d'étanchéité, qui garde dès lors toute son efficacité. D'où l'importance d'un accompagnement sérieux et pas seulement d'un achat d'équipement sans conseils adaptés à sa situation
Réponse de Jean-Claude Mengoni, « courtier » en menuiseries performantes pour les autoconstructeurs www.menuiseries-pour-autoconstructeurs.com. Il faudrait se rendre sur place pour vérifier que le problème ne soit pas la conséquence d'un défaut de pose, mais voici toutefois quelques éléments de réponse. Les vitrages triples ont subi quelques casses au début des années 2000. C'était toutefois très souvent lié à une certaine incompétence face à cette nouvelle technologie. Comme souvent dans notre bon pays, la rumeur, parfois largement entretenue, a gonflé... Et, dix ans plus tard, elle est toujours vivante ! La volonté d'ouvrir largement nos logements vers l'extérieur et les règles de la RT 2012 entraînent des vitrages aux dimensions que nous ne connaissions que rarement il y a dix ans. Le poids des menuiseries augmente en conséquence, les phénomènes physiques s'amplifient et demandent d'examiner le chantier avec précaution. Un exemple : les vitrages doivent être adaptés à l'altitude du chantier. Pour ma part, je demande automatiquement la régulation de pression inter-vitrages au-delà de 450 m d'altitude. À partir de 750 m, je consulte le bureau d'études du fabricant de vitrages, qui conseille dans certains cas de remplacer le verre standard par du verre trempé. Cela concerne tant les triples que les doubles et tant les vitrages larges que les plus petits. Je remarque également parfois des problèmes de pose, notamment chez les autoconstructeurs. Des règles simples permettent d'éviter casses et déformations. Un exemple encore. Les menuiseries ne doivent pas être posées directement sur le rejingot ou sur la lisse basse. On prévoit des petites cales en plastique dur ou en bois très dense au droit des dormants et des meneaux verticaux. Cela permet un bon transfert des charges. Et, en corollaire, cela évite d'écraser le joint d'étanchéité, qui garde dès lors toute son efficacité. D'où l'importance d'un accompagnement sérieux et pas seulement d'un achat d'équipement sans conseils adaptés à sa situation