En finir avec la maison individuelle ?
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Par Christophe Tréhet
Publié le 15 juillet 2024
Les Français plébiscitent encore le pavillon, mais ses limites désormais bien connues appellent à un changement profond des façons de construire et d’habiter.
Avis d'expert·es
C’est un constat connu et répété chez les experts de la question du logement : dans leur majorité, les Français préfèrent vivre en maison individuelle. Déjà en 2007, l’Observatoire de la ville indiquait que, s’ils avaient le choix, 87 % choisiraient ce type d’habitat. 36 % d’entre eux opteraient plutôt pour une maison en ville, 33 % pour la campagne et 21 % pour la périphérie d’une ville.
En 2023, comme le rapporte la revue Urbanisme, cet attrait n’aurait pas changé, l’Ifop l’estimant à la même hauteur. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), cette même année, 55 % des 37,8 millions de logements que comptait la France étaient individuels. « Le rêve de la maison individuelle reste bien ancré, observe Jean Houssemand, architecte, docteur en géographie et maître de conférences associé à l’Ensa de Strasbourg. Les gens désirent par exemple avoir accès à un espace extérieur généreux, une vue dégagée, et décider seuls de ce qu’ils vont faire dans leur logement sans avoir à attendre l’aval de copropriétaires. »
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