La dernière heure du radiateur ?
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Par Maïlys Belliot
Publié le 14 octobre 2024
Face aux poêles qui fonctionnent avec un combustible renouvelable et aux planchers, murs ou plafonds chauffants qui recourent à de l’eau basse température permettant des économies d’énergie, les radiateurs pâlissent quelque peu. Mais ils n'ont pas dit leur dernier mot.
Environ un tiers des foyers français utilisent le chauffage électrique(1). En plus d’être coûteux à l’usage, il satisfait rarement les habitants frileux qui restent cois face à la chaleur mal répartie. En outre, le charme du panneau blanc en métal est désuet. Pour faire coïncider émetteurs et écologie, le radiateur électrique peut être substitué par un poêle à bois, qui offre l’esthétique d’une flambée, ou par un plancher, un mur ou un plafond chauffants, des émetteurs dissimulés et capables d’un plus grand confort thermique. Mais tous les radiateurs sont-ils à remiser ?
Le monde des émetteurs – ou appareils de chauffage – compte deux familles, selon le mode d’échange de chaleur avec l’air ambiant : la convection, qui chauffe l’air, et le rayonnement, qui chauffe une masse indépendamment de la température de l’air. Dans ces familles, plusieurs solutions existent. D’abord, celles qui dépendent d’un système de chauffage ou d’un réseau électrique. Les convecteurs dits « grille-pain » ont eu le vent en poupe dans les années 1970 et demeurent les plus connus, car les plus basiques, les moins chers (rarement plus de 200 €) et les plus faciles à installer.
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