L’Échappée collective !

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Par Lucie Tesnière

Publié le 23 janvier 2024

5 minutes de lecture


Bruxelles, Belgique

Depuis 2016, dans un quartier de Bruxelles, 18 ménages vivent dans un habitat groupé construit en complète autopromotion. Dotée d’une salle polyvalente, d’un jardin, d’un potager, d’une buanderie, d’un parking à vélo, d’un atelier et d’une cave commune, L’Échappée se veut sobre et solidaire. Une bien urbaine démarche.

Depuis 2016, dans un quartier de Bruxelles, 18 ménages vivent dans un habitat groupé construit en complète autopromotion. Dotée d’une salle polyvalente, d’un jardin, d’un potager, d’une buanderie, d’un parking à vélo, d’un atelier et d’une cave commune, L’Échappée se veut sobre et solidaire. Une bien urbaine démarche. « Comme nous avons un gros bâtiment côté rue et un petit bâtiment à l’arrière, c’est vite devenu Obélix et Astérix. Là, on monte dans Astérix ! », plaisante Géraldine en ouvrant les portes de L’Échappée, un habitat groupé à Laeken, quartier urbain densément peuplé du nord de Bruxelles, en Belgique. L’aventure commence en 2010 quand une dizaine d’amis rédigent une charte pour former un habitat groupé. L’idée ? « Créer une oasis, caractérisée par une mixité entre les espaces privés et communs, qui puisse offrir à ses membres et à leur entourage une qualité de vie sociale, culturelle et écologique », écrivent-ils alors.

Pour faciliter la gestion du projet et des coûts afférents, une association est créée. Mark Van den Dries, coach spécialisé, les accompagne et attire leur attention sur les priorités, telles que le financement et le planning. « Il nous a dit qu’il fallait parler d’argent très vite », se souvient Muriel. Rapidement, les participants annoncent le montant de leurs revenus et des fonds qu’ils ont à disposition. « C’était nécessaire pour étudier la faisabilité du projet. Si on lance des démarches et que quelqu’un ne reçoit pas son prêt, le projet risque de tomber à l’eau », souligne Muriel.

Le groupe s’ouvre à plusieurs reprises à d’autres personnes intéressées. « Relativement vite, une participation financière était demandée pour payer le coach. Et en cas de départ du projet, cet argent-là n’était pas récupérable. Ça montrait l’envie de poursuivre et permettait d’éviter le tourisme du cohabitat », poursuit Muriel.

Une quinzaine de ménages se partagent alors la recherche du lieu où bâtir leur cohabitat. « Nous avons quadrillé la carte de Bruxelles à vélo », se souvient-elle. En 2013, un terrain est sélectionné et validé par les architectes qui suivent le projet depuis ses débuts.

 

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