Ils se sont battus pour éviter les coûts
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Par Gwendal Le Ménahèze
Publié le 4 novembre 2021
Le combat d'Astrid et Jérémie pour maîtriser le budget de leur rénovation a été payant. Malgré les imprévus qui ont alourdi la note et contrarié les travaux, leur pavillon d'Ille-et-Vilaine est passé de passoire énergétique à logement basse consommation.
Maîtriser les coûts d'une rénovation est un combat de longue haleine. En Ille-et-Vilaine, Astrid et Jérémie Emery-Schiettecatte ont dû conjuguer avec un budget contraint, des exigences de performance énergétique et de matériaux écologiques, ainsi que des mauvaises surprises qui plombent les factures.
Pour les guider, ils enrôlent l'architecte Séverine Duchemin, qui propose de démonter le chien assis, grande lucarne intégrée dans la toiture, et le remplacer par une gerbière, qui rejoint le plan de la façade en prolongeant le mur des niveaux inférieurs. Petite fuite dans le porte-monnaie suite à la dépose du chien assis durant l'hiver : le bâchage défaillant provoque des infiltrations dans la chambre d'Eliot, obligeant à reprendre une partie du parquet. Au-dessus de cette gerbière au toit presque plat, un élément en zinc reprend la pente d'origine « pour pouvoir installer les panneaux solaires avec une inclinaison optimale de 40-45°, pointe Séverine Duchemin. On aurait pu les mettre à côté, mais cette boîte centrale aurait porté son ombre sur les panneaux ». Très peu visibles, ils ne sont pas encastrés dans la couverture, « faisant économiser à peu près 1 000 € ».
Pour isoler la jonction entre l'isolation des murs et les menuiseries extérieures,
les ouvertures sont réduites de 96 mm de chaque côté.
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