Il a trouvé sa juste dose d'autoconstruction
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Par Maïlys Belliot
Publié le 16 septembre 2024
près de Lyon (69)
Le récit du chantier d'Étienne, près de Lyon (69), rappelle l’importance de reconnaître ses capacités autant que ses limites. L’autoconstructeur en est d’autant plus persuadé depuis qu’il a intégré une association de soutien à la construction écologique.
Quand il fait visiter sa maison, Étienne répète modestement : « Il n’y a rien d’exceptionnel, j’ai fait ce que je savais faire. » En 2015, il s’est lancé dans l’autoconstruction de son nid familial, où il vit avec sa compagne Anne-Flore et ses deux filles, Élise et Camille, 11 et 8 ans, à Civrieux-d’Azergues, au nord de Lyon (69). Il était ingénieur cadre en techniques routières dans un grand groupe du BTP, « avec un bon salaire et plein d’avantages », raconte-t-il, quand il « a découvert la construction en terre crue, puis en paille avec l’association Oïkos(1). Je me suis rendu à plusieurs de ses événements et me suis procuré un tas de lectures. J’ai commencé à mûrir la construction écologique comme métier ».
La naissance de sa première fille en 2013 est un déclic. Objectif : quitter leur appartement à Lyon et se tester à l'écoconstruction. Aujourd’hui chef de projet chez Oïkos, il est bien placé pour définir l’autoconstruction comme une expérience à la fois « empouvoirante » et faisant prendre conscience de ses limites physiques et psychiques. Une expérience qui ne s’improvise pas et qui prend du temps.
L’idée première était d’arriver au bout de cette autoconstruction avec le plus de matériaux biosourcés et locaux possible.
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