Habitat groupé : Mascoop, le virus du vivre-ensemble

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Publié le 16 mars 2021


Près de toulouse, la coopérative d'habitants Mas Coop a créé onze logements autour d'une maison commune.

En ces temps de confinements sanitaires, ils n'en apprécient que plus les joies de l'habitat groupé. En temps de pandémie, l'habitat groupé se découvre une nouvelle carte à jouer. « On se reconfine quand vous vou­lez!», s'esclaffe Cécile. Après 15 jours de« quarantaine», la vie collective a repris au rythme des désinfections des poignées de la maison commune et des machines à laver partagées. Mais face aux écoles closes, la mixité sociale et générationnelle a permis à certains de travailler sans être bloqués par leurs enfants; en cours d'anglais chez la voi­sine Marie-Lou ou occupés au potager avec Robert. Seuls deux habitants partaient chaque semaine faire les courses pour les 14 adultes et 9 enfants. Ces onze logements participatifs à Beaumont-sur-Lèze (31) sont nés fin 2014, quand deux couples quittent un projet qu'ils ne jugent plus viable. Moins de quatre mois après, ils mettent le grappin sur ce terrain de 1,1 ha. Le propriétaire accepte de leur louer le bâtiment existant, dans lequel ils vivent à compter d'août 2015 « en coloc » le temps de créer la coopérative, d'obtenir le prêt, le permis de construire, etc. Depuis, « on conseille aux groupes de chercher une maison existante plutôt que des terrains nus, rares et hors de prix. Si on avait dû la bâtir en plus des logements, on aurait fini par se contenter d'un hangar... Alors que c'est le centre de la vie de notre petit hameau ! », insiste Stéphanie.

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