Guide d'entretien › extérieur : La phytoépuration sans soucis

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Publié le 17 novembre 2022


Ne pas avoir la main verte, est-ce une bonne raison de se passer d’une phytoépuration ?

À en croire les praticiens de cette épuration naturelle des eaux usées, ce type d’assainissement fonctionne sans aide… ou presque.

Faire de son assainissement un aménagement paysager ? Quelle drôle d’idée ! En France, 15 000 foyers ont pourtant opté pour ces assainissements individuels à l’air libre qui font le bonheur de la nature mais aussi des yeux. « Une explosion de vie ! Dès le printemps, tout fleurit et attire les papillons et les abeilles. C’est tellement joli, et de surcroît sans odeur, qu’il me plaît de présenter mon assainissement à toute personne venant chez moi pour la première fois », s’enthousiasme Sarah Nadreau, qui a remplacé l’assainissement non conforme de sa maison landaise par un système naturel, il y a sept ans. S’il ne produit pas de boues d’épuration, ce jardin d’assainissement requiert en contrepartie un minimum d’entretien.

Un entretien jardinier

Ortie, liseron, ronce, les mauvaises herbes friandes d’azote peuvent coloniser les filtres horizontaux comme verticaux du système. « Je désherbe généralement au printemps, ce qui n’est pas trop contraignant dans du substrat. Le reste du temps, je laisse les choses se faire », détaille Sarah Nadreau. « Je dois y consacrer environ deux heures par an », estime de son côté Gildas Plessis, qui a autoconstruit sa phytoépuration en région nantaise.

Roseau, iris, massette ou menthe aquatique, les plantes qui poussent dans les filtres fanent à l’automne. Elles doivent être coupées au sécateur ou à la cisaille au plus tard à la fin de l’hiver, avant la repousse des nouvelles tiges. « C’est l’affaire d’une matinée environ pour tailler, ratisser et évacuer », estime Sarah Nadreau. Cette opération favorise l’éclaircissement de la surface des filtres et le redémarrage de la végétation. Gildas Plessis a, pour sa...

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