« Oui, il y a une tension, mais avec 240 000 t fournies chaque mois aujourd’hui et un doublement des capacités de production en cours pour 2028, on ne peut pas parler de pénurie, nous expliquait mi-octobre Éric Vial, directeur de Propellet, association nationale des professionnels du chauffage aux granulés de bois. Les granulés s'achètent habituellement par lot de 20 à 30 sacs de juin à novembre ; cette année, les achats ont commencé dès mars, et en plus grande quantité », d'où la forte tension sur l'approvisionnement. Le doublement des tarifs sur un an est dû à la hausse du coût des matières premières (x 2), de l'électricité (jusqu'à x 14) nécessaire à la production et du carburant (+ 30 %) pour le transport. « Le prix cohérent est aujourd'hui à 600 €/t. Au-delà, c'est la panique qui fait grimper la note. » À 0,13 € TTC/kWh, le granulé est toujours compétitif face à l'électricité dont les tarifs n'explosent pas chez les particuliers seulement grâce au bouclier tarifaire encore en vigueur pendant quelques mois...