Enquête : Une dernière demeure écolo

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Publié le 29 septembre 2020


Dans un marché funéraire juteux et peu scrupuleux, les alternatives écologiques fleurissent. Pour que l'impact de votre dernier soupir ne plombe pas celui d'une vie écoresponsable, voici la marche (funèbre) à  suivre. Quand certains meurent, d'autres demeurent... Notre dernière demeure peut être un vrai poison pour les générations futures et la planète : pollution des sols, des nappes phréatiques, de l'air, surconsommation de matières plus ou moins naturelles et d'énergies fossiles... Mais « à toutes les étapes des funérailles, rassure Manon Moncoq, doctorante en anthropologie du funéraire et de l'environnement, il existe des alternatives écologiques applicables sans attendre que change la législation », scellée par un influent lobby. La France est un des seuls pays où le cercueil est obligatoire pour toute inhumation ou crémation, dénonce Sabine Le Gonidec, cofondatrice de la Coopérative funéraire de Nantes. Ajoutez le statut des cendres identique à celui du corps humain, ça fait des leviers juridiques à faire sauter avant d'arriver à introduire d'autres pratiques, ne serait-ce que se faire inhumer en pleine terre dans un linceul biodégradable. Le Canada utilise des cercueils de prêt réutilisables pour les crémations. »

Mon cercueil est en carton...

Le premier cercueil en carton a été homologué dès 1998. D'autres ont suivi avec les arrêtés de 2011, puis 2015. Refusés par bien des pompes funèbres et crématoriums, ils ne peuvent désormais plus être écartés s'ils sont agréés et conformes à la norme NF D80-001. Inflammation trop rapide qui ne laisserait pas le temps de fermer le four, émission de flocs qui encrasseraient les conduits... « Des contre-publicités fallacieuses, tranche Michel Kawnik, président de l'Association française d'information funéraire (Afif). La même désinformation accablait les débuts de la crémation », qui depuis gagne inéluctablement des parts de marché, de 59...

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