Enquête : Trop classe ta terrasse !
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Publié le 26 avril 2021
Une terrasse peut tout à fait être réalisée avec du bois local et non traité.
À condition de ne pas négliger sa conception et sa réalisation, notamment face à la gestion de l'humidité. Choix de l'essence de bois, des supports, fixations et autres accessoires qui allongeront sa durée de vie : Suivez le guide ! Ennemi n ° 1 d'une terrasse en bois: l'humidité. En découlent les principes d'une bonne conception et réalisation pour un ouvrage qui dure. Écartons le «bois composite» issu du pétrole, le pin qui doit recevoir un traitement chimique et énergivore pour tenir en extérieur et, si les bois exotiques ont une excellente résistance, ils sont importés depuis d'autres continents. Plusieurs essences françaises sont adaptées, naturellement classe 3, comme le douglas purgé d'aubier. « On peut aussi utiliser du mélèze, mais je préfère le cèdre, plus facile à travailler et stable dans notre région», indique l'artisan Sylvain Fayet, de la Scop Arbâts (04). Ces trois essences se vendent autour de 21 à 35 €/m2 (lames sèches rabotées) ou 500 à 650 €/m3 brut de sciage. Pour des terrasses très exposées aux intempéries ou en bord de piscine, il emploie du robinier, classe 4 bien que français. «Il faut respecter un élancement plus faible pour qu'il reste stable. Son prix a flambé, désormais proche des bois exotiques, à plus de 70 €/m2» Le chêne est parfois difficile à dénicher localement, mais« comme le châtaignier, il se positionne entre les essences courantes et le robinier en termes qualitatifs et budgétaires».S’abonner pour avoir accès à l’ensemble de nos articles
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