Enquête préjugés : le vrai/faux de la construction bois

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Publié le 29 octobre 2020


Bâtir en bois est encadré par des règles assurant la pérennité des bâtiments et la sécurité des occupants. Mais le matériau bois, bien qu'utilisé depuis la nuit des temps, subit encore des préjugés, face à ces a priori tenaces, des experts démêlent le vrai du faux.

En cas d'incendie, une maison bois brûle vite

La réglementation sur la sécurité incendie demande aux bâtiments de résister au feu le temps d’évacuer les occupants. Il faut combiner les matériaux pour optimiser la réaction et la résistance au feu. La première caractérise la propension du matériau à propager la flamme. Il est classé selon son inflammabilité (A1 à F), son dégagement de fumée (S1 à S3), la chute de gouttes (D0 à D2). Minimum requis en habitat avec isolant biosourcé : DS3D0. La plupart des essences de bois y répondent. Au-delà de trois étages : BS3D0. Il reste alors possible de bâtir en bois, combiné à d’autres matériaux....

Les maisons bois se font dévorer par les insectes

Nombre d’insectes peuvent pénétrer le bâti sans danger. D’autres creusent ou se nourrissent du bois : termites (dans certaines régions seulement) ; insectes à larves xylophages (ILX) dont le capricorne, la petite ou grosse vrillettes, le lyctus ; fourmis, « qui creusent aussi bien le polystyrène que le bois », relève Pierre Dulbecco, ingénieur bois-construction au FCBA(1). ...

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