Enquête énergie : Eolien, on s'emballe on s'empale ?

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Publié le 29 septembre 2020


Les grandes éoliennes ont le don de créer des tensions. Entre ceux qui les trouvent élégantes et ceux qui ne peuvent pas les voir en peinture, le dialogue tourne souvent court. De tout ce qu'on entend, démêlons le vrai du faux ? Les projets de parcs éoliens font presque systématiquement l’objet de recours en France. Pourtant, quand on les sonde, les Français n’y sont pas si hostiles. Le sondage de Harris Interactive réalisé pour le syndicat professionnel France Énergie éolienne (FEE) en 2018 révèle que 68 % estiment que l’installation d’un parc éolien sur leur territoire serait une bonne chose. Il n’empêche que tout un tas d’affirmations plus ou moins fondées circulent autour de l’éolien.

L'éolien, on n'en a pas besoin

Faux. Réchauffement climatique oblige, il est exclu de continuer à produire de l’électricité avec des énergies fossiles. Il reste donc le nucléaire, qui a son lot d’inconvénients, et les énergies renouvelables. Les ressources hydrauliques et la biomasse sont limitées, tandis que le vent et le soleil sont disponibles en quantité infinie. En France, le soleil brille surtout l’été, tandis que les vents sont plus forts en hiver. Un mix électrique 100 % renouvelable a besoin de toutes les énergies renouvelables. Enfin, si on analyse l’ensemble du cycle de vie d’une éolienne, l’électricité qu’elle produit émet 12,7 gCO2/kWh, plus faible que le nucléaire à 16 gCO2/kWh(1) et susceptible d’évoluer à la baisse grâce à l’augmentation de la durée de vie des machines et à leur écoconception.    

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