Électrons agrivoltaïques : le vert dans la pomme ?

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Par Géraldine Houot

Publié le 16 septembre 2024

12 minutes de lecture


L’agrivoltaïsme se développe dans le cadre de la transition énergétique, faisant craindre un grignotage des terres agricoles et une spéculation foncière. 

Avis d'expert·es

Installer des panneaux photovoltaïques en toiture, sur des parkings et des friches suffira-t-il à alimenter en électrons les besoins des services publics, des entreprises et nos besoins domestiques ou faut-il aussi regarder vers les champs, vergers et prairies pour assurer la transition énergétique ? L’ancien gouvernement semble avoir tranché en 2024. Si la loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables de 2023, dite loi Aper, donne priorité à la solarisation des toits et parkings, elle a aussi débouché sur un décret posant le premier cadre légal de l’agrivoltaïsme(1). Objectif : donner enfin une définition claire à cette pratique pour en accélérer le développement et atteindre les 100 GW photovoltaïques prévus en France à l’horizon 2035 et 120 à 130 GW en 2050. « Cette volonté de clarification de la notion d’agrivoltaïsme est venue du Sénat qui en a souhaité un développement “raisonné”. La chambre a senti la crainte, dans les territoires, d’une spéculation foncière et d’un grignotage des terres agricoles. Le gouvernement s’est saisi de ce travail en intégrant la définition de l’agrivoltaïsme dans la loi », détaille l’avocate en droit des énergies renouvelables et experte en agrivoltaïsme Nelsie Bergès, du cabinet BCTG Avocats.

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