Des low-tech contre la précarité des réfugiés

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Par Marion Paquet

Publié le 23 mai 2024

8 minutes de lecture


Briançon (05)

Comment satisfaire les besoins essentiels de ceux qui fuient leur pays ? De ceux qui arrivent sans rien et ne peuvent pas travailler ? Grâce à des techniques accessibles et des ressources disponibles localement, l’association Eko fabrique des solutions avec et pour les réfugiés.

« Avec du bicarbonate de soude, du vinaigre blanc et des gourdes de compote, on va faire des chaufferettes », montre Stan à une poignée de jeunes hommes assis autour de la table du « Low-tech maker space », l’atelier multifonction de l’association Eko, à Briançon (05). Stan est étudiant en école d’ingénieur et stagiaire de l’association. Ce samedi après-midi, il anime l’atelier dans le cadre du projet « Low-tech & réfugiés » porté par Eko. Les consignes sont données à l’aide d’une chaufferette de démonstration et des compétences linguistiques des uns et des autres ; certains parlent arabe et italien, d’autres français 
mais aussi un peu anglais… Rapidement, tout le monde comprend qu’il s’agit de fabriquer un objet qui réchauffe les mains. Une mini-bouillotte fort utile au passage de 
l’hiver montagnard.

Des binômes se forment, puis se lancent dans les premières étapes de la fabrication : peser 2 100 g (environ 2 l) de vinaigre blanc 12 %, auquel il faut ajouter 250 g de bicarbonate de soude, pour produire une dizaine de chaufferettes. « Qui veut mettre de la musique ? », interroge Stan. Vianney se propose sans hésiter. Smartphone branché, Maître Gims à fond, les visages se détendent, des sourires apparaissent et quelques pas de danse accompagnent les pesées d’ingrédients.

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