Des fleurs sur mon balcon, oui mais bio et comestibles

Le besoin de verdure se fraye un chemin au-delà des raisons esthétiques. Pour supporter le réchauffement climatique, pour aider la biodiversité et même pour se régaler, pourquoi ne pas allier l’utile à l’agréable ? Cultiver de belles fleurs, mellifères, rafraîchissantes et comestibles est possible sur les balcons, rebords de fenêtre, toitures... Hervé Chabert, le chantre du sujet, auteur de Mon Balcon en permaculture (voir encadré p. 72), incite à ne pas hésiter quelle que soit la situation : « Il y a 10 ans, je n’avais jamais cultivé aucun légume et mes connaissances en jardinage étaient quasiment inexistantes. Les plantes ne demandent qu’à pousser et il n’est pas nécessaire d’avoir fait de hautes études d’agronomie pour avoir un balcon ou une terrasse magnifiques. »

La consigne est simple : on se détend, rien de grave ne peut arriver si une fleur dépérit ou qu’un semis rate… Idem pour le temps disponible, jardiner doit rester un plaisir et non une contrainte. L’essentiel : faire selon l’humeur et s’équiper entièrement et en une seule fois, sans quoi on risque de ne jamais se lancer. Peu importe le lieu, son exposition, la saison, il suffit de s’adapter, observer, essayer tout en prenant certaines dispositions.

Pour commencer, un balcon pose la question de la gestion du poids. Il faut se référer au règlement de la copropriété qui révèlera le poids maximal installable par m². Le choix des contenants en découlera. Moins écologique que le bois, le plastique présente l’intérêt de la légèreté, de la résistance et s’empile facilement. Si Sophie Renaudie, pépiniériste de Saisons et couleurs à Aulas (30), s’accorde avec Hervé Chabert sur le fait que les outils et contenants ne nécessitent rien d’extraordinaire pour démarrer, ils insistent sur la préférence pour un terreau professionnel pour le semis comme la plantation.