Dans les coulisses des isolants souples à base de plantes
abonnés
Par Gwendal Le Ménahèze
Publié le 20 mars 2024
Champions de la polyvalence et de la facilité de pose, les isolants en panneaux semi-rigides à base de fibres végétales (hors fibre de bois) constituent des alternatives aux polluantes laines minérales. Suivons leur chaîne de fabrication afin de comprendre leur nature, leurs propriétés et leurs usages pour isoler les murs, planchers, toitures et cloisons de nos logements.
Plébiscités pour la simplicité de leur mise en œuvre, les panneaux semi-rigides à base de plantes sont des isolants industriels, qui offrent donc l'avantage d'être les mêmes partout, tout le temps. « Ce qui peut aussi faciliter l'assurabilité d'une entreprise », souligne Olivier Jeanson, conseiller et formateur en rénovation biosourcée (Isobio.fr). Leur polyvalence les invite partout dans nos logements : cloisons, murs, planchers, toits, en isolation par l'intérieur ou par l'extérieur. Leurs fibres viennent du chanvre, du lin ou de l'herbe, parfois mélangées à des matières recyclées (coton, jute, ouate de cellulose). Partons à leur découverte, du champ au chantier.
Leader de ce marché avec près de 200 000 m3 produits en 2023 (+ 15 % par an), Cavac Biomatériaux a été créée en 2009 pour développer la filière isolation chanvre sous la marque Biofib au sein de la coopérative agricole Cavac, qui appartient à ses 10 000 agriculteurs. Cultivée à moins de 150 km, la paille arrive en bottes à l'usine de Sainte-Gemme-la-Plaine (85). À bord d'un engin de manutention, un opérateur pose ces balles sur un tapis roulant avant de les déficeler.
S’abonner pour avoir accès à l’ensemble de nos articles
Abonnement numérique à partir de
44,00 €/an
Déjà abonné ? Se connecter