Comment conserver la couleur du bardage en douglas ?
Publié le 22 mai 2023
Je souhaiterais utiliser du douglas pour barder ma maison. Je voudrais que la jolie couleur rose de cette essence perdure dans le temps ; que faire ? Qu'utiliser pour que le bois ne tourne pas au gris marronasse ?
Réponse de Maxime Baudrand, de l'association Atlanbois Effectivement, tout bois mis en extérieur va se patiner dans le temps et prendre une teinte grise, plus ou moins foncée en fonction de la conception du bâtiment et de l’exposition de la façade. Si votre souhait est de conserver la teinte initiale du bois, il faudra avoir recours à une finition pour empêcher l’apparition de cette patine. Je vous conseille de privilégier un saturateur incolore, celui-ci n’a pas de besoin de décapage avant une éventuelle rénovation, car il n’est pas filmogène. Il ne s’écaille pas mais se « farine », ce qui est plus pratique pour appliquer une nouvelle couche. À titre de comparaison, une lasure incolore forme une pellicule imperméable (filmogène) qui, à terme, s’écaillera, vous obligeant à décaper avant la mise en oeuvre d’une nouvelle couche. Le point faible du saturateur est sa tenue dans le temps (1 à 3 ans en fonction de l’exposition). Attention aux huiles, qui peuvent être filmogènes et qui ont une tenue dans le temps très médiocre. La composition des saturateurs varie en fonction des fabricants, voici ceux qui me donnent une « bonne impression » d’un point de vue écologique : Uula Color, Keim, Adkalis, Sikkens.
Réponse de Maxime Baudrand, de l'association Atlanbois Effectivement, tout bois mis en extérieur va se patiner dans le temps et prendre une teinte grise, plus ou moins foncée en fonction de la conception du bâtiment et de l’exposition de la façade. Si votre souhait est de conserver la teinte initiale du bois, il faudra avoir recours à une finition pour empêcher l’apparition de cette patine. Je vous conseille de privilégier un saturateur incolore, celui-ci n’a pas de besoin de décapage avant une éventuelle rénovation, car il n’est pas filmogène. Il ne s’écaille pas mais se « farine », ce qui est plus pratique pour appliquer une nouvelle couche. À titre de comparaison, une lasure incolore forme une pellicule imperméable (filmogène) qui, à terme, s’écaillera, vous obligeant à décaper avant la mise en oeuvre d’une nouvelle couche. Le point faible du saturateur est sa tenue dans le temps (1 à 3 ans en fonction de l’exposition). Attention aux huiles, qui peuvent être filmogènes et qui ont une tenue dans le temps très médiocre. La composition des saturateurs varie en fonction des fabricants, voici ceux qui me donnent une « bonne impression » d’un point de vue écologique : Uula Color, Keim, Adkalis, Sikkens.