Réussir un chantier participatif
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Par Twiza
Publié le 18 octobre 2022
Pour l’organisateur, le chantier participatif maintient le moral dans la durée : un chantier long est un marathon.
Les bénévoles souhaitent apprendre, rencontrer des gens qui partagent leurs valeurs, s’essayer en vue de préparer leur projet. Bonnes pratiques pour que chacun y trouve son compte.
Exemple de journée-type
S'il fallait décrire un chantier participatif en un seul mot, ce serait convivialité. Les travaux deviennent prétexte à partager une aventure humaine riche d’apprentissages et de nouvelles relations. À condition de respecter quelques bonnes pratiques.
En France, le chantier participatif bénéficie du regain d’intérêt pour les techniques écologiques ou patrimoniales, gourmandes en main d'œuvre, et d’une aspiration à se réapproprier l’acte de bâtir. L’intensité sociale d’un chantier participatif est la motivation essentielle : rencontre, échange, partage, émancipation… Ceci sans réciprocité (recherche d'équivalence dans l'échange) : l’hôte offre l’opportunité de participer, le volontaire offre sa participation. Et à l’issue du chantier, chacun s’en retourne gagnant, sans devoir se sentir redevable.
On trouve trois profils d’intervenants :
• L’organisateur, aussi appelé maître d’ouvrage ou hôte, est le propriétaire du bâtiment en travaux. Sa présence en continu est indispensable pour le bon déroulement du chantier participatif.
• Le bénévole, aussi nommé participant ou volontaire, peut être un proche ou un inconnu.
• L’accompagnateur professionnel : entreprise ou association, il guide le chantier. C’est une option, facultative si l’organisateur a les compétences pour remplir ce rôle de sachant.
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