Avis d'experts : S'ouvrir d'autres horizons que le gazon

abonnés

Partager l'article
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Linkedin

Publié le 26 avril 2021


Des couverts autonomes qui demandent peu d'entretien et permettent de faire des économies.

Diversifier les étendues végétales au profit d'espèces adaptées au contexte local et aux usages des diverses zones du jardin réduit les charges d'entretien et favorise la biodiversité. Sans compter les attraits esthétiques d'un extérieur foisonnant de vie, de couleurs et de volumes. D'un vert profond et doux, le gazon s'est imposé dans l'imaginaire collectif comme l'élément clé du plaisir au jardin. Mais ce plaisir coûte cher. Si les emblématiques gazons britanniques sont naturellement nourris de pluies abondantes, en France « l'arro­sage d'un gazon nécessite près de 1 000 /lm' par an à Montpellier», prévient Olivier Filippi, pépiniériste spécialiste des plantes pour jardin sec. L'auteur d'Alternatives au gazorl11 précise que les graminées qui constituent les gazons traditionnels, ray-grass anglais en tête, « sont des espèces particulièrement gourmandes en azote». Autrement dit, en engrais. Par ailleurs, l'obtention d'un couvert dense et ras (bien pauvre en biodiversité) tout au long de l'an­née implique des tontes régulières,« cinq à dix par an minimum», prévient Lucie Heitz, de l'entreprise Nungesser semences spécialisée dans la création de sites paysagers. De quoi donner envie d'être plus créatif et de changer de regard pour adopter une approche plus écologique.

S’abonner pour avoir accès à l’ensemble de nos articles

Abonnement numérique à partir de
44,00 €/an

Déjà abonné ? Se connecter

S’inscrire à la newsletter

Recevez par mail nos bons plans, sorties, offres spéciales d'abonnement…

S’abonner au magazine

C’est grâce à vous et aux abonnements que nous continuons à produire du contenu.