Transformez vos plantes en pigments

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Par Maïlys Belliot

Publié le 26 avril 2022

14 minutes de lecture


Des végétaux l’on peut extraire des pigments à utiliser en peinture, en remplacement des terres, ocres ou couleurs synthétiques. Un savoir délicat qui nous reconnecte avec le vivant, sa fragilité et ses variabilités.

Le « rouge coquelicot » annoncé sur le pot de peinture a plus de chance d’être issu d’une chimie à base de pétrole ou d’oxydes métalliques comme le cobalt ou le cadmium – non sans danger pour la santé et les biotopes – que d’un doux jus de pétales. Depuis que l’industrie a synthétisé, dans la seconde moitié du XIXe siècle, les nuances de la nature et plus encore afin de les produire en masse, à faible coût et plus résistantes au temps, on en a presque oublié que les plantes produisent des couleurs qui méritent de porter leur nom. Moyennant de bonnes connaissances et un savoir-faire, il est possible d’obtenir avec des végétaux un pigment, c’est-à-dire un colorant sous forme de poudre, tout à fait durable.

Dans son atelier au Faouët (56), Michel Garcia en fabrique. « Fabrique », car « les couleurs que l’on voit dans la nature sont rarement celles que l’on va extraire ». Les plantes contiennent plusieurs colorants, de leurs racines à leurs boutons floraux, l’un dominant parfois la composition et pouvant être concentré dans une partie précise. On les classe par grandes familles, parfois divisées en sous-groupes.

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