L'accompagnement, outil multifonction

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Par Gwendal Le Ménahèze

Publié le 20 octobre 2022

16 minutes de lecture


Que ce soit par un artisan, un architecte, un maître d'œuvre ou une association, se faire accompagner dans son projet d'autoconstruction est gage de qualité, mais aussi de sérénité.

L’autoconstruction, c’est construire soi-même, pas tout seul. « Nous avons identifié trois catégories de pratiques d'accompagnement : par une association, un maître d'œuvre ou architecte, ou un artisan », détaille Raphaël Soulier, coprésident de la Fédac(1). Les Castors proposent de dessiner vos plans, monter le dossier de permis de construire, voire un suivi de chantier. D'autres associations, plus spécialisées dans l'habitat écologique, accompagnent aussi tout au long du projet, y compris dans la quête de fournisseurs, artisans ou l'organisation de chantiers participatifs(2). Les CAUE(3) et espaces France Rénov prodiguent de précieux conseils, gratuits et indépendants. Fabricants et fournisseurs proposent souvent une assistance, la validation de plans, voire un technicien pour démarrer le chantier ou vérifier une installation.

Une ribambelle d'acteurs

L'accompagnement fait partie intégrante des missions des architectes et maîtres d'œuvre. « Il ne faut pas avoir peur d'eux et de leurs factures. C'est du jus de cerveau, mais ça permet de ne pas aller au bouillon », insiste l'artisan Christophe Billant (22). Autoconstructeur près de Lyon, Étienne confirme : « Si on trouve le bon, attentif à la définition de nos besoins, ce qu'on paye en architecte [10 à 15 % du coût des travaux pour une mission complète, ndlr], on le récupère par l'optimisation des espaces, qui fait économiser des matériaux et du temps. »

Franck (44) a fait appel à un Assistant à maîtrise d'ouvrage (AMO), qui « a apporté son savoir et son réseau. C'est une paix que tu achètes ». Sur le principe du Chèque emploi service universel, il a aussi salarié des travailleurs occasionnels du bâtiment (TOB), moins chers que des artisans mais requérant plus de paperasse, pour l'aider à bâtir sa maison en paille porteuse, « une technique alors inassurable pour une entreprise. J'ai endossé les risques en devenant particulier employeur ».(4)

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