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Par Claire Baudiffier

Publié le 20 mars 2024

10 minutes de lecture


Disponible partout, tout le temps – ou presque –, gratuite et inépuisable, l’énergie solaire permet de produire de la chaleur pour nos logements : eau chaude sanitaire, chauffage, ou bien les deux. À la clé, des factures d’énergies stables dans le temps. Technologies, solutions disponibles, autre énergie à associer... Le point en 2024.

#1 Son système solaire est couplé à une chaudière bois

Quand il achète sa maison à Oloron-Sainte-Marie (64) il y a une quinzaine d’années, Jean-Pierre Lecouf, passionné par les questions d’énergie, souhaite mettre en place des solutions de chauffage les plus optimisées possible. « Il était évident qu’il fallait être le plus indépendant possible des énergies traditionnelles, non renouvelables et appelées à devenir de plus en plus chères », raconte-t-il. La bâtisse de 240 m2– assortie d’une dépendance de 93 m2 et d’une piscine – dispose alors d’un chauffage central à gaz.

Il décide d’installer un SSC Solisart composé de six panneaux solaires thermiques de 2,5 m2 chacun, en surimposition sur le toit et orientés au sud, un ballon d'ECS de 400 l et un autre de 500 l utilisé comme batterie de chaleur pour ses radiateurs. « Le calculateur donne la priorité à l’eau chaude, puis au chauffage et, enfin, à la piscine. Quand il y a trop d’énergie disponible, elle est stockée dans la batterie et le calculateur va la chercher le soir ou la nuit, en cas de besoin », détaille-t-il. Pour l’appoint, il opte pour une chaudière à granulé bois.

Factures divisées par trois

Le couple reçoit souvent du monde et la dépendance fait désormais office de gîte. « L’été passé, nous étions 11 et avons eu de l’eau chaude sans recourir à l’appoint malgrév quatre jours sans soleil ! » Tous les équipements – ballons, chaudière et armoire de gestion Solisart qui assure le pilotage entre les capteurs, l’appoint chaudière et le ballon d’ECS – sont situés dans la chaufferie au sous-sol, sur environ 5 m2.

Les 11 radiateurs d’origine ne sont pas changés. « Dès la première année, nos factures d’énergie ont été divisées par trois par rapport à celles des anciens propriétaires. Nous sommes autonomes en solaire d’avril à octobre, parfois même de mi-mars à mi-novembre, et consommons une palette de granulé de bois par an (environ 1 300 kg sur 2022-2023, soit 600 €), constate Jean-Pierre Lecouf. Nous sommes sereins devant les fortes hausses des tarifs de l’énergie. Pour les logements déjà équipés d’un chauffage central à eau chaude, c’est une solution idéale, sans travaux dans la maison. »

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