4/4 Quand la chambre se rêve plus écolo
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Par Émilie Veyssié
Publié le 12 février 2024
Dans la pièce du repos, laine et bois naturels, coton et lin sans pesticides meublent les chambres.
Un bureau en chêne dans la Loire
Jean-Guillaume Limouza, ébéniste à Rozier-en-Donzy (42), a réalisé sur-mesure ce bureau en chêne massif français (Prix : 1 800 €). « Je me fournis dans les scieries locales et je sélectionne les essences selon la saison. Par exemple, la coupe du noyer se fait de mars à mai et je vais le chercher en Isère », explique l’artisan. Comme pour ses tables, vaisseliers ou bibliothèques, la finition est réalisée à l’huile de lin. © Atelier Griffon
Des matelas au naturel… En laine et matériaux recyclés en Île-de-France
Constitué de matériaux biosourcés (laine de mouton française et housse en lin français) et recyclés, le matelas Pelote de la marque française Tediber est fabriqué en France et ne subit pas de traitement chimique après fabrication manuelle dans une usine auvergnate. À partir de 850 € © Tediber
Des matelas au naturel… 100 % coton bio en Ariège
La Scop ariégeoise Futaine fabrique des matelas 100 % coton bio (à partir de 690 €). Issu du commerce équitable, le coton est cultivé par une coopérative au Burkina Faso. Pour limiter l’impact carbone du transport, il est envoyé en France une fois tous les deux ans. Le coutil est réalisé en coton bio tissé en France. © Futaine
Des matelas au naturel… Circulaires en Ardèche
100 % de laine issue d’élevages de plein air locaux (Ardèche et Lozère), lavée avec un savon biodégradable en Haute-Loire, puis travaillée au sein de la Scop Ardelaine en Ardèche. Le résultat : quatre matelas tradition, mœlleux, souple et ferme (à partir de 1 146 €). Leur enveloppe est en coton bio tissé dans le Nord de la France. Le matelas final est bâti dans l’atelier Ardelaine. Aucun produit chimique n’est ajouté. En fin de vie, le matelas peut être rapporté chez Ardelaine, qui en fabrique un nouveau à partir de la laine encore exploitable. © Ardelaine
Une table de chevet vernie au naturel
Dans l’atelier normand de ABC Meubles, le pin des Landes est roi. Pour le mobilier de chambre de cette entreprise centenaire, les tables de chevet (à partir de 135 € ) sont tantôt dessinées dans un esprit classique, tantôt à la mode scandinave. Pour enfants, ados comme pour les adultes, les meubles sont protégés avec un vernis à l’eau. © ABC meubles
Des meubles d'enfants qui évoluent en Mayenne
Conçus mais aussi fabriqués dans son atelier mayennais, en hêtre massif non traité issu du Jura (FSC), le bois des meubles de la marque Paulette et Sacha est le plus souvent brut (table de chevet 189 €, banc 139 €, étagère 295 €, bureau 255 €). S’ils sont peints, l’entreprise utilise une peinture à l’eau britannique (Little Greene). Pour les tables basses et les bureaux, c'est un vernis de la marque Blanchon à base d’eau. « Notre concept est de ne pas proposer des meubles que pour les enfants. Il n’y a pas un graphisme trop ciblé, car le but est de faire des choses durables dans le temps et qui évoluent avec les enfants », indique la fondatrice Rachel de Vannoise. © Paulette et Sacha
Des sommiers… Français et solidaire dans les Deux-sèvres
Local et solidaire, le sommier Zhora et Raphaël proposé par la Camif, entreprise française de mobilier durable, est composé d’une structure et de lattes en peuplier massif français (PEFC) non traité, recouvertes de ouate (à partir de 179 € sans pieds ou 219 €). Les masses d’angle, les traverses et les pieds sont en hêtre massif français. Le bois est laissé brut, sans finition et le coutil (fabriqué en France avec du tencel italien) ne subit aucun traitement biocide. Pour soutenir les salariés des entreprises d’insertion par le travail, le tout est fabriqué dans un Esat à Saint-Pierre-d'Exideuil (86). © Studio Garnier
Des sommiers… De chêne ou peuplier local en Haute-Vienne
Pour ses sommiers, le fabricant Laine et compagnie s’associe à un menuisier local, Mathieu Le Nabec, qui a son atelier à Meuzac (87). Il les réalise en chêne (à partir de 794 €) ou peuplier massif non traité (à partir de 744 €), issus de forêts locales, et utilise de l’huile de lin pour les finitions du sommier en chêne. Le peuplier est recouvert de tissu, 100 % lin ou métis lin-coton. Le lattage en hêtre français massif non traité est fait dans l’atelier de Laine et compagnie. © Philippe Laurencon
Des sommiers… De hêtre en Ariège
La Scop Futaine soutient les artisans. Elle travaille avec le menuisier Thierry Soula, basé en Ariège. Le choix de l’essence s’est porté sur le hêtre, majoritairement présent dans la région pyrénéenne. L’artisan fabrique les sommiers en bois massif (à partir de 1 512 €) et utilise une huile dure écologique pour les finitions. © Futaine
