3/5 Technologie à géométrie variable

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Par Géraldine Houot

Publié le 31 janvier 2024

15 minutes de lecture


Le développement des poêles mixtes a entraîné une diversification des niveaux de technicité et des options. décryptages pour s'y retrouver.

Un seul corps de chauffe pour les deux types de combustible ou deux espaces séparés ? Deux stratégies s’affrontent dans le petit monde des poêles mixtes, avec de nombreuses options possibles.

Dans la première catégorie figurent les poêles les plus simples, qui proposent d’utiliser au choix les bûches ou une cassette de granulés avec un allumage manuel, comme Max Blank. Ils fonctionnent sur le principe des poêles à bûche, sans électricité. L’intérêt est de pouvoir s’épargner la corvée de remplacement des bûches et de bénéficier d’un feu plus constant et qui dure un peu plus longtemps grâce au mode granulé. « Avec les poêles à granulé classiques, le foyer est alimenté en pellets de manière progressive pour ne fournir que la quantité nécessaire. Or, avec ces poêles mixtes, on met une grande quantité de granulés et donc de pouvoir calorifique en une seule fois. Il n’y a en outre aucune gestion automatique du tirage, typique des poêles à granulé. Il peut y avoir des surchauffes dangereuses », estime Laurent Fustinoni, de Laudevco, distributeur de la marque Klover en France. Il est important de respecter la notice d’utilisation et de choisir un poêle de qualité.

Certains poêles de masse (aussi appelés poêles à accumulation) du type Tulikivi peuvent également entrer dans cette catégorie. « L’utilisateur fait des feux vifs au bois, y compris résineux, ou au granulé, pendant 2 ou 3 h, puis le poêle libère la chaleur pendant 12 ou 36 h suivant la masse du poêle », explique Gilles Camon, de Chaleur nordique, installateur des poêles Tulikivi.

D’autres poêles mixtes fonctionnent sur le même principe sans électricité, mais ils possèdent, à la différence des premiers, un réservoir à granulés. Ces derniers descendent simplement par gravité dans le foyer, diminuant ainsi le risque de surchauffe.

Ricka induo -Christophe Martres - 1

Faire son bois

Christophe Martres est paysan en Haute-Garonne. Il habite une maison à étage peu isolée de 120 m2. Il se chauffe depuis 2019 grâce à un Rika Induo II de 10 kW, en remplacement d’un poêle à bûche. « J’ai du bois, je voulais utiliser cette ressource mais je voulais avoir chaud en rentrant quand j’ai passé la journée dehors. Ce poêle mixte était recommandé sur Internet. Il est placé au pied de l’escalier et chauffe très bien l’étage. Quand je suis là, j’utilise les bûches. Je programme des plages de granulé pour chauffer la maison avant que je rentre. J’en suis super content. Il ne fait aucun bruit, critère très important pour moi ! »

• Prix : poêle 6 857 € HT, installation 660 € HT

• Aides : environ 200 € de CEE et crédit d’impôt

• Consommation annuelle : < 1 t de granulés (sauf s’il fait très froid) 8,5 stères de bûches

• Installateur : Alter énergies

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