3/4 Des aides pour financer le solaire thermique

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Par Claire Baudiffier

Publié le 20 mars 2024

5 minutes de lecture


Prime à la rénovation, coup de pouce chauffage, certificats d’économies d’énergie... Plusieurs dispositifs permettent de réduire le coût d’installation des systèmes solaires thermiques.

Le prix d’un chauffe-eau solaire individuel (Cesi) ou d'un système solaire combiné (SSC) varie selon la complexité de l’installation, le fait de l’installer soi-même ou non, la technologie choisie…Et des dispositifs d'aides peuvent alléger la facture. Pour donner un ordre d'idée (aides non déduites), si vous faites appel à un installateur, la fourchette peut se situer entre 5 000 et 8 000 € TTC pose comprise pour un Cesi. Un SSC tourne en général plutôt autour de 15 000 à 18 000 € pose comprise, et jusqu’à 26 000 € pour un système Solisart très performant. Pour comparaison, un système chaudière bois, hors installation, peut coûter 6 200 à 15 000 € pour un modèle à bûche et 10 000 à 20 000 € pour un modèle à granulé. Si vous auto-installez votre système, comptez environ 3 000 € pour un Cesi, 8 000 € pour un SSC. Revers de la médaille, vous ne pourrez bénéficier d'aucune aide financière si vous installez vous-mêmes votre Cesi ou SSC.

Trouver le bon pro, banco !

En cas de rénovation dans un logement construit il y a plus de 15 ans, vous pouvez recourir au dispositif public MaPrimeRénov’ à condition de faire appel à un installateur RGE. Les syndicats de professionnels interviewés recommandent de demander deux ou trois devis différents et de sélectionner des artisans qualifiés Combisol (qualification RGE ciblée Cesi ou SSC). Soyons honnêtes, ils sont peu nombreux, et pas toujours disponibles rapidement selon les régions. Vigilance sur le calendrier : veillez à ce que votre dossier soit bien déposé avant signature de tout devis.

Les montants des aides MaPrimeRénov' varient selon les revenus du foyer. Un volet « rénovation d’ampleur », via un parcours accompagné, a été mis en place cette année pour inciter aux bouquets de travaux et les aides sont ainsi revalorisées selon les sauts de classe énergétique du DPE. Exemple : pour trois ou quatre sauts de classe pour un ménage « intermédiaire », l’aide est de 50 % du montant HT des travaux. L’installation d’un Cesi comme d’un SSC est éligible.

Il est aussi possible de se faire aider pour « juste » une installation Cesi ou SSC. Ainsi, en 2024, il est possible de recevoir une aide de 2 000 € (revenus intermédiaires) à 4 000 € (revenus très modestes) pour un Cesi. Pour un SSC, entre 4 000 et 10 000 €. Dans les deux cas, pas d’aide pour les ménages aux ressources supérieures.

Des coups de pouce à la pelle

Des aides spécifiques à votre territoire peuvent aussi exister, à l’échelle métropole ou communauté de communes le plus souvent. Les Certificats d’économies d’énergie (CEE) sont aussi mobilisables pour une maison de plus de deux ans. Leur somme varie selon le fournisseur d’énergie choisi, la zone géographique et la date de demande. En général, elle n’excède pas quelques centaines d’euros.   

Le « coup de pouce chauffage » est toujours accessible en 2024 et cumulable avec MaPrimeRénov’. Il concerne le remplacement d’une chaudière à charbon, gaz ou fioul par une installation performante (dont le SSC) pour des travaux engagés depuis le 1er mars 2023 jusqu’au 31 décembre 2025 et qui devront être achevés au plus tard le 31 décembre 2026. 5 000 € d’aides minimum sont prévus pour tous les ménages, y compris des locataires en maison individuelle avec l’accord du propriétaire.

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