1/4 Et si vous réinventiez l’eau chaude
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Par Claire Baudiffier
Publié le 20 mars 2024
Se doucher grâce au soleil, c’est possible grâce au chauffe-eau solaire, qui peut couvrir jusqu’à 85 % des besoins annuels.
L’énergie solaire thermique peut être utilisée via un chauffe-eau solaire individuel (Cesi) ou un système solaire combiné (SSC) qui associe chauffage et eau chaude (lire p. 39). Le dimensionnement des capteurs, du ou des ballons, mais aussi le coût de l’installation sont différents. Pas de doute, le Cesi reste la solution solaire thermique la plus simple à mettre en œuvre et la moins onéreuse.
Les capteurs absorbent l’énergie du rayonnement solaire, la chaleur récupérée est transportée au sein d’un circuit primaire contenant un fluide caloporteur – le plus souvent un mélange d’eau et d’antigel, à savoir de l’eau glycolée (des solutions sans glycol existent, lire p. 44). Grâce à un échangeur thermique, ce fluide réchauffe l’eau sanitaire contenue dans le ballon d’un circuit secondaire. Le fluide repart ensuite vers les panneaux solaires pour être réchauffé.
Les conditions de son installation ont leur importance. Pour les capteurs d’abord. La majorité des fabricants et installateurs, mais aussi l’Agence pour la transition écologique (Ademe), conseillent de les installer plein sud – voire sud-est, sud-ouest – avec une inclinaison comprise entre 20 et 60°, qui la plupart du temps suit la pente du toit. Ils peuvent aussi être mis en façade ou au sol. Ce dernier cas permet de choisir au mieux l’inclinaison et l’orientation. Dans tous les cas, attention aux ombres portées qui pourraient se projeter sur les panneaux.
Les panneaux à tubes sont intéressants lorsqu’on a besoin de hauts niveaux de température.
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