autoconstruire et autonomie

autoconstruire et autonomie

Électricité, chaleur eau, jardin, voiture… Ils disent oui à l’autonomie.

Liberté (de vivre en harmonie avec la nature), solidarité (partage de savoirs), paix (si chacun peut répondre à ses besoins). Telle est la devise de Matthias, un autoconstructeur pas tout à fait comme les autres.

Regarde comme je suis riche ! », s’exclame l’heureux propriétaire en balayant du regard, les bras grands ouverts, les 2 000 m2 boisés et fleuris de son terrain. « La terre alimente l’eau du puits, le ciel déverse l’énergie solaire pour nous éclairer et nous chauffer, les arbres donnent le bois pour le poêle et la cuisine et le sol, des centaines de kilos de nourriture ; noix, prunes, pommes, kiwis, cassis, mûres… Sans oublier les poules. La nature donne tout ! », s’émerveille Matthias. En effet,  l’autonomie – énergétique et alimentaire – est une valeur essentielle pour lui. « En protégeant ce lieu de toute agression polluante, nous vivons ici une relation très douce avec la Création », confie-t-il.

 


Bardage en bois brûlé et matériaux bruts pour cette rénovation écologique en ville

Rénovation écologique en ville à base de bardage en bois brûlé et matériaux bruts, à Vannes. Crédit: Gwendal Le Ménahèze

[VIDEO] Le bardage en bois brûlé de cette rénovation en fait craquer plus d’un. Katia et Jean voulaient rendre ce pavillon citadin des années 1950 économe et confortable. Pour lui donner une splendeur moderne sans grever l’environnement, ces adeptes du low-tech ont laissé apparents les matériaux bruts.

Après cinq ans à la Réunion, Katia, Jean et leurs quatre fils voulaient lumière et chaleur. « On ne visitait pas les maisons si elles n’étaient pas bien exposées », se souvient Katia. En outre, Jean rêvait d’une maison sans chauffage. Mais « je suis très frileuse, il fallait qu’il me confirme que j’aurais 22 °C ». Finalement, un poêle de masse suffit à chauffer les trois niveaux de la maison. « On peut aller partout dans la maison sans ressentir de changement de température. C’est extrêmement agréable », apprécie-t-elle. Les six mois de travaux ont été assurés en autoconstruction et par des entreprises (SARL Guyot, etc.). Originalité qui intrigue les voisins: une façade est bardée de bois brûlé.

Une nouvelle jeunesse pour cette maison du centre-ville de Vannes (Morbihan). Quand elle l’achète en 2013, la famille Guêné-Bruneau ne tombe pas sous le charme des vieilles moquettes. Ni du carrelage démodé et des façades « moches ». Ni du chauffage au gaz et de l’organisation antibioclimatique. D’abord, cuisine et salle de bains au sud avec de toutes petites fenêtres. Ensuite, pièces de vie ouvertes sur le nord… Pas question pour autant de faire table rase du passé. « On voulait laisser la maison le plus possible en l’état, donc garder les matériaux bruts », insiste Jean.

Pour en savoir plus, retrouvez notre reportage complet sur cette maison rénovée dans le magazine La Maison écologique n°103. En kiosques jusqu’à fin mars 2018 ou sur commande ici.

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Rénovation low-tech

renovation low-tech

Sur le terrain des matériaux, c’est le brut !

Katia et Jean voulaient rendre ce pavillon citadin des années 1950 économe et confortable. Pour lui donner une splendeur moderne sans grever l’environnement, ces adeptes du low-tech ont souhaité laisser apparents les matériaux bruts.

De retour en métropole après cinq ans sur l’île de la Réunion, Katia, Jean et leurs quatre fils avaient besoin de lumière et de chaleur. « On n’allait même pas visiter les maisons si elles n’avaient pas une bonne exposition », se souvient Katia, En effet, Jean rêvait d’une maison sans chauffage, mais « je suis très frileuse, il fallait qu’il me confirme que j’aurais 22 °C ». Finalement, un poêle de masse constitue l’unique moyen de chauffage pour les trois niveaux de cette maison exposée sud-est.


La rénovation énergétique a un plan !

infographie rénovation énergétique

Après les plans B et les systèmes D, voici le Plan rénovation énergétique.

Présenté par Nicolas Hulot, Ministre pour la Transition écologique, le 24 novembre 2017, le projet consiste à améliorer les performances thermiques du parc immobilier français d’ici 2050. Si de nombreuses pistes sont avancées, rien n’est encore joué. Les concertations perdureront jusqu’à fin janvier. Et chacun peut y participer ! Explications en infographie…

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Écorénovation : la maison des mille et une vies

rénovation écologique en paille et récup'

[VIDÉO] Pour leur écorénovation en pays gascon, Élisabeth et Loïc n’ont utilisé presque que des matériaux naturels. Le plus souvent on ne peut plus locaux et parfois chargés d’histoire(s). Bienvenue dans la maison aux multiples passés.

Il paraît que les chats ont sept vies. Mais difficile de savoir combien en a eu la maison qu’Élisabeth et Loïc ont restaurée dans le Gers. Ni combien elle en aura encore, puisqu’elle est presque entièrement biodégradable. La partie centrale du bâtiment date de 1797. Un bois de colombage gravé à l’extérieur révèle qu’une extension a été réalisée en 1813. « Cette maison aurait été construite avec les restes d’une métairie d’une ferme voisine qui avait brûlé, explique Loïc. Ici, c’est ce qu’on appelle une borde, la maison des ouvriers. Elle mesurait à peine 100 m2 au sol, dont une étable pour mettre un ou deux animaux. Les frais étaient minimisés, ils ont fait avec du bois de récup’. » Voilà pour les trois premières vies – au moins.

 

Techniques d’écorénovation bouillonnantes

Le chantier de Loïc et Elisabeth s’est étalé sur 5 ans. Durant cette période, ils ont travaillé à 50% sur leur maison et à 50% en dehors. Et avec un petit budget de 53000 €, ils ont remis en état la maison, isolé les murs avec un mélange de terre-paille allégé (25 cm) ou, selon les parois, de la laine de bois. Le couple s’est également essayé aux fondations en chaux et bambou, au béton de paille et chaux, aux adobes (brique de terre crue) en haut de mur et même à l’isolation en laine de mouton brute, lavée, cardée, séchée et traitée sur place ! Enfin, grâce à un chantier-école de l’association Pierre et Terre, ils ont autoconstruit leur chauffage : un poêle de masse avec banquette…

« Faire soi-même permet d’expérimenter ce qu’on veut, apprécie le couple. Et de savoir ce qu’on ne refera pas, comme le travail sur la laine de mouton brute ! »

Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez notre reportage complet sur cette rénovation dans le magazine La Maison écologique n°102. En kiosques jusque fin janvier 2018 ou sur commande ici.

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Toujours pas isolé ? Un comble ! – Vos questions sur l’isolation

Conseils d'experts pour isoler votre maison - rénovation

Lorsqu’on achète une maison, à quoi être attentif concernant la qualité de l’isolation ? Vaut-il mieux privilégier l’isolation par l’intérieur ou par l’extérieur ? Que penser des offres d’isolation des combles à un euro ? Qu’est-ce que le sarking ? Les experts des Clés de la Rénovation vous aident à y voir plus clair, et à mener votre projet de rénovation dans les règles de l’art !

Vincent Vanel, co- fondateur associé Greenation et Charline Léger Conseillère info énergie ALEC Ouest Essonne, ont répondu à vos questions sur le sujet de l’isolation dans l’émission web Les Clés de la Rénovation du 8 novembre dernier.

Minutage des questions sur le sujet Isolation

  • 1’55 Pourquoi isoler son logement, quels bénéfices en termes de confort et d’économies d’énergie ?
  • 3’20 Par où commencer ses travaux d’isolation ?

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Rénover : La maison des mille et une vie

maison biodégradable

La maison des mille et une vie.

Pour leur restauration en pays gascon, Elisabeth et Loïc n’ont utilisé presque que des matériaux naturels, souvent on ne peut plus locaux et parfois chargés d’histoire(s). Bienvenue dans la maison aux multiples passés.

Il paraît que les chats ont sept vies. Difficile de savoir combien en a eu la maison qu’Elisabeth et Loïc ont restaurée dans le Gers. Ni combien elle en aura encore, puisqu’elle est presque entièrement biodégradable. Tout d’abord, la partie centrale du bâtiment date de 1797. Ensuite, un bois de colombage gravé à l’extérieur révèle qu’une extension a été réalisée en 1813. « Cette maison aurait été construite avec les restes d’une métairie d’une ferme voisine qui avait brûlé, explique Loïc. Ici, c’est ce qu’on appelle une borde, la maison des ouvriers. Elle mesurait à peine 100 m2 au sol, dont une étable pour mettre un ou deux animaux. Les frais étaient minimisés, ils ont fait avec du bois de récup’. » Voilà pour les trois premières vies – au moins.


Rénovation : la métamorphose du pavillon

Rénovation extension pavillon

[VIDÉO] Agrandie, isolée et bardée, cette maison sortie de terre dans les années 1950 est aujourd’hui méconnaissable, écologique et parfaitement insérée dans son jardin.

” Nous étions un peu serrés, à quatre dans 65 m2, se souvient Élodie, mais on aimait beaucoup l’emplacement de la maison, en plein cœur du village, à deux pas de l’école et du bus. Plutôt que de déménager, nous avons donc décidé de l’agrandir et d’en profiter pour rendre la maison moins gourmande en énergie. Nous voulions aussi utiliser des matériaux écologiques. » Ces divers souhaits mènent la petite famille vers Séverine Duchemin, une architecte rennaise spécialisée en écoconstruction.

Une rénovation-extension

« Les propriétaires ne voulaient plus surplomber leur jardin. Ils avaient vraiment à cœur de s’en rapprocher, raconte-t-elle. D’où l’idée de l’extension, qui, disposée côté est de la façade du jardin, dessine une terrasse extérieure qui se referme à la façon d’un patio », se souvient l’architecte. L’extension accueille l’entrée et le salon, ainsi que la cage d’escalier permettant l’accès à l’étage. Une partie du garage (côté jardin), pourvue d’une large ouverture plein sud, a été transformée en séjour-cuisine. Le séjour d’origine a été transformé en bureau et l’ancienne cuisine en chambre supplémentaire.

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Rénover : métamorphose d’un pavillon

Métamorphose d'un pavillon

La métamorphose d’un pavillon des années 50

Agrandie, isolées et bardée, cette maison sortie de terre dans les années 1950 est aujourd’hui méconnaissable. Elle est de plus, parfaitement insérées dans son jardin.

Nous étions un peu serrés, à quatre dans 65 m2, se souvient Élodie, mais on aimait beaucoup l’emplacement de la maison, en plein coeur du village, à deux pas de l’école et du bus. Plutôt que de déménager, nous avons donc décidé de l’agrandir et d’en profiter pour rendre la maison moins gourmande en énergie. Nous voulions aussi utiliser des matériaux écologiques. »

Ces divers souhaits mènent la petite famille vers Séverine Duchemin, une architecte rennaise spécialisée en écoconstruction.

 


Rénover : la maison passerelle

la maison passerelle

La Maison passerelle.

Prendre le temps de rénover dans le respect du bâti ancien, tout en travaillant sur la lumière et en optant au maximum pour la récupération, voilà le pari (réussi) de Diane et Pierre. Visite de leur maison passerelle.

Achetée fin 2009, cette maison brétillienne* du siècle dernier avait malheureusement été rénovée à grand renfort de ciment. En effet, le rez de- chaussée de 60 m2 était rustique mais « habitable ». Idéal pour un couple avec une femme enceinte de cinq mois. L’aventure commençait ! Nous avons investi le rez-de-chaussée le temps de refaire l’étage, puis nous nous sommes installés provisoirement à l’étage afin de tout casser en bas. Ainsi, cette contrainte nous permet de profiter aujourd’hui d’une passerelle donnant un accès direct aux chambres de l’étage depuis le jardin.

D’autres chantiers qui ont retenu notre attention parmi les témoignages reçus pour ce numéro anniversaire…

Particuliers et professionnels alliés pour rénover.

Un magnifique projet réalisé dans le Morbihan et proposé par l’un des artisans protagonistes, Sébastien Bodin, accompagnateur en écoconstruction. Une rénovation de 120 m2, sur une ancienne ferme en pierre et bauge.

La nouvelle vie du séchoir fait un tabac.

Avec 75 000 € pour leurs travaux, Odile et Alain, accompagnés d’une amie architecte, ont transformé ensemble un séchoir à tabac – grange en pierres.