Être ou ne pas être sur la paille.
Autoconstruction en paille et ossature bois pour un budget et une empreinte écologique minimum.
Autoconstruction en paille et ossature bois pour un budget et une empreinte écologique minimum.
Construction d’une maison en ballots de paille dans le centre de Montréal.
“La maison de paille ! L’association de ces deux mots est bien de nature à provoquer de l’étonnement, même chez les personnes préparées aux hardiesses de la conception dans l’art de construire. Et cependant, il n’en est pas moins acquis, à l’heure actuelle, que la maison de paille est une réalité visible et palpable.”
Voici une excellente introduction au dossier sur la construction en paille. Merci à feu Gustave Lamache de l’avoir écrite en mai 1921, il y a 80 ans aujourd’hui ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce paragraphe est tiré d’un article de la revue Science et Vie n°54 (aujourd’hui paraît le n°1013…), qui relate la première construction en bottes de paille recensée en France.
Quelques millions de mètres cube de béton plus tard, cet article reste absolument d’actualité. Il est vrai que la construction en bottes de paille sort de la marge, cependant certains (rares) bâtisseurs professionnels l’utilisent comme matériau courant.
Différentes techniques ont été mises au point, fruits de recherches et d’expériences apportant à ce mode de construction fiabilité et confort : les qualités isolantes que procurent la paille sont loin d’être négligeables, tout comme sa capacité à faire des murs respirants, le tout avec un éco-bilan presque parfait.
En fait, il souffre surtout d’une réputation de matériau hautement inflammable et très peu solide (les trois petits cochons sont passés par là). Mais il n’en est rien, bien au contraire !
Eh bien laissez donc le grand méchant loup de côté et découvrez comment il est possible de semer sa maison.
Bien plus qu’un simple lieu de vie, le nid des anges, niché au fond d’une superbe nature ardéchoise, procure l’envie d’y déposer “armes et bagages”. Le temps devenu intemporel, Valéry, le concepteur et maître du lieu, nous ouvre la porte d’un paradis enfoui au fond de nous-même.
Méticuleusement, écologiquement, un autoconstructeur convaincu a bâti une maison en bottes de paille. Sept ans d’un travail acharné pour transformer bois, paille et terre en une bâtisse performante. Visite quelque part en Ariège…
Au coeur de Saint-Romain-de-Popey, village de la région lyonnaise, sur un terrain de 645 m², la maison de Marie et Johann Tscherter réussit le pari d’une parfaite intégration dans le tissu périurbain. On peut être moderne, en paille, terre et bois, et ne pas dépareiller !
Après une première expérience de restauration en torchis, Christine et Jean-Luc Ortegat ont décidé d’autoconstruire une maison en paille et ossature bois, en laissant une large place à la terre crue.
Inventée il y a plus d’un siècle, la construction en botte de paille porteuse jouit d’une bonne image : conception simple, économique, performante ; elle serait idéale pour l’autoconstruction. Qu’en est-il vraiment ? Quels sont ses atouts et ses limites ?
Avec l’aide de son ami architecte Boris et de beaucoup d’autres acolytes, Thierry a construit une maison dite en bottes de paille porteuse. Une technique encore rare en France, mais rapide et peu coûteuse.
Pour leur première maison autoconstruite, en ossature bois et bottes de paille, Christine et Jésus Ramos ont sollicité un artisan pour les guider et assurer les parties les plus délicates.