Même si les murs sont dans notre pays le plus souvent construits en parpaings, d’autres matériaux bien moins énergivores existent heureusement :
Brique alvéolaire
Elle est principalement composée d’argile cuite et d’air. Sa structure lui permet d’être à la fois un élément porteur et un isolant (λ* aux environs de 0,11) grâce à l’air emprisonné dans les alvéoles. On l’appelle aussi parfois brique monomur.
Bois massif
Il s’agit de panneaux fabriqués à partir de planches de bois (souvent de l’épicéa) contrecollées et croisées afin de décupler leurs propriétés mécaniques. C’est une façon de construire très rapide (quelques jours suffisent pour l’enveloppe d’une maison).
Béton cellulaire
Fabriqué à partir de sable, chaux hydraulique, poudre d’alumine, ciment naturel et d’eau, les blocs sont très aérés. Une fois secs, ils sont très légers et possèdent de bonnes performances thermiques (λ* aux environs de 0,12). On le trouve sous forme de blocs prêts à poser.
La terre crue (bauge, pisé…)
Différentes techniques traditionnelles permettent de construire avec de la terre crue et peuvent nécessiter différents adjuvants (fibres végétales, cailloux, eau…), proportions d’argile et moyens de mise en œuvre. On peut extraire la terre argileuse sur place, ce qui permet de faire l’économie du matériau et de son transport.
Ossature bois
C’est une structure en bois que l’on vient remplir avec l’isolant souhaité. Attention toutefois, le bois est plus conducteur que l’isolant et peut donc créer des ponts thermiques. Il est ainsi intéressant de doubler l’ossature bois par une isolation extérieure. C’est un mur porteur idéal si l’on souhaite aller vite, car il n’y a pas de temps de séchage et il est possible de préfabriquer les murs en atelier.
*λ (lambda) : conductivité thermique d’un matériau en W/(m.K). Plus λ est faible, plus le matériau est isolant. À titre de comparaison, le λ du parpaing est d’environ 1 W/(m.K).