D’ici 2020, les bâtiments neufs ne devront presque plus consommer d’énergie, voire devront en produire. Cela suppose de bouleverser les habitudes et de se mettre à construire très performant, pour de bon. En neuf, mais aussi en rénovation, les bâtiments passifs sont ceux qui consomment le moins, ce qui facilite le passage à l’énergie positive. Mais pour qu’ils deviennent la norme, il faut dépasser un certain nombre de préjugés. Difficile, le passif ? Un dossier pour le démystifier.
La maison du 21e siècle : passive et positive !

Le bâtiment passif ou à énergie positive est la clé du futur! D’ici 2020, les bâtiments neufs ne devront presque plus consommer d’énergie, voire devront en produire. Cela suppose de bouleverser les habitudes et de se mettre à construire très performant, pour de bon. En neuf, mais aussi en rénovation, les bâtiments passifs sont ceux qui consomment le moins, ce qui facilite le passage à l’énergie positive. Mais pour qu’ils deviennent la norme, il faut dépasser un certain nombre de préjugés.
Difficile, le passif ? Un dossier pour le démystifier, à lire dans le magazine La Maison écologique n° 93 (juin-juillet 2016).
À quoi ressemblera la maison écologique du futur ?
Ensemble : A Bruxelles, du passif dans l’habitat collectif social.

A Bruxelles, du passif dans l’habitat collectif social.
Le projet d’habitat collectif et participatif l’Espoir a permis à quatorze familles à revenus très modestes d’accéder à la propriété. De nombreux acteurs locaux se sont mobilisés pour le financement de ce bâtiment au standard énergétique passif.
A la loupe

Maison de ville zéro carbone.
Dans la capital belge, un procédé de préfabrication associant ossature bois et isolation paille a fait naître une maison. Des choix de conception simples et pertinents pour un niveau de performance proche du passif, sans équipement technologique.
L’habitat passif en action : entrez dans le monde des maisons basse consommation

Une construction aux normes passives consomme un maximum de 15 kWh/m2/an pour ses besoins en chauffage, soit environ sept fois moins
qu’une construction neuve qui respecte la dernière réglementation thermique française !
Face aux questions énergétiques et environnementales, ces maisons individuelles ou ces bâtiments collectifs passifs apportent de vraies réponses. Il n’est donc pas étonnant que ces habitations suscitent un grand intérêt aux quatre coins de l’Europe. D’autant qu’elles sont réalisables en matériaux sains.
Entrons dans cet univers.
Maison bois

Une maison sans chauffage qui intrigue : passivhaus.
Au cœur de la Haute-Saône, une maison sans chauffage central, sans système de chauffage, sans poêle à bois… C’est totalement inconcevable ! Pourtant Christine Spohn, originaire d’Alsace, s’est lancée dans la construction passive et ne regrette rien.
A la loupe : Une maison nommée “bimby”.

Maison passive bimby
Construire une maison passive à dix minutes à pied du centre-ville de Quimper sur un terrain arboré, c’est possible ! Véronique et sa famille ont pu réaliser leur rêve en achetant une maison des années 50 qui tardait à se vendre. C’est le grand jardin à l’arrière qui les intéressait.
“?Build In My Back Yard?!?” (Construisez dans mon jardin?!). Une réponse nouvelle au trop classique “?Not in my back yard?” (Pas dans mon jardin). Ou l’art de conjuguer les intérêts individuels valorisant le patrimoine et les intérêts collectifs développant la ville sans rogner sur les terres fertiles.
Rénover

Écoréhabilitation version passive.
Pionniers des énergies renouvelables avec leurs installations solaires datant du siècle dernier, Patricia et Christian cheminent toujours avec une longueur d’avance. Aujourd’hui, ils terminent la rénovation passive de leur écogîte. Visite.
Suivi de chantier

Maison passive en chantier 6/6.
Printemps 2011, dernières étapes de construction de la maison passive en Charente-Maritime. De l’air, de l’eau, de l’électricité,
une conclusion sur la gestion et distribution des fluides dans l’habitation.
Suivi de chantier

Maison passive en chantier 5/6.
Le chantier arrive petit à petit à son terme, il est temps de tester le comportement de la construction vis-à-vis des fuites d’air. Les mesurer, les localiser, c’est ce que propose le test d’infiltrométrie.