Innovation : Les bureaux Enertech et Izuba Energies

Les bureaux Enertech et Izuba Energies

Les immeubles de bureaux jouent collectif

Rêvés, conçus et construits par Enertech et Izuba Energies, qui en ont fait leurs sièges respectifs, dans la Drôme et dans l’Hérault, ces immeubles de bureaux aux performances exceptionnelles peuvent devenir des ensembles d’habitation, moyennant quelques modifications.

Ils proposent aussi des techniques d’écoconstruction transposables au logement. Niché dans un écrin de montagnes verdoyantes, le siège d’Enertech est un bâtiment de 620 m² de surface utile. Ainsi à terme, il accueillera des bureaux pour 35 salariés, avec la possibilité d’être un jour converti en six logements.


Escapade : Les buis du Chardonnet

buis du Chardonnet

Chambres d’hôtes à énergie positive.

L’écoconstruction vous intrigue ? Les chambres d’hôtes des buis du Chardonnet en reflètent de nombreuses facettes. Puits canadien pour rafraîchir l’air en été avec ses 70 m de tuyaux enterrés à 2,5 m : présent. Chaudière à granulés de bois : présente. Ballons d’eau chaude thermodynamiques : présents. VMC double flux : présente. Toit végétalisé : présent sur la maison des propriétaires qui voisine le gîte. Bassins de phytoépuration : présents, mais « il a fallu batailler avec le Spanc pour qu’il finisse pas agréer le système, car il ne le connaissait pas », racontent les propriétaires. Mais aussi, implantation guidée par un géobiologue, quelques inspirations feng shui, structure du bâtiment, bardage et terrasses en douglas du Haut-Beaujolais, isolation en ouate de cellulose pour murs et toit, en liège pour le sol… Le bâtiment construit en 2009- 2010 respecte ainsi les critères du label Passif.


Cette maison bois a de l’énergie positive à (re)vendre

Maison en bois à énergie positive à Montreuil. crédit Michel Ogier

[VIDEO] Ancien informaticien, Erick a construit en bois sa maison passive à énergie positive. Le logement consomme moins d’énergie qu’il en produit!

Erick et sa compagne Sylvie cherchaient un terrain situé au sud de Paris. Mais ceux qu’on leur proposait avaient les pieds dans l’eau… Finalement, ils ont atterri sur les hauteurs de Montreuil, à l’est de la capitale. Sur une parcelle d’environ 200 m², joliment exposée au sud. Informaticien devenu charpentier, Erick a tout de suite imaginé une maison passive (et même à énergie positive). Car il avait été séduit par une formation suivie sur le sujet. Membre de la coopérative Alter-bâtir, il pouvait compter sur ses collègues pour le seconder durant ce projet ambitieux.

Quelques thermiciens lui ont également apporté leur aide en approuvant ou modifiant les plans qu’il leur soumettait. « Le gros œuvre nous a occupés pendant un an, retrace Erick. J’y étais à temps plein. Sylvie passait de temps à autre et des collègues étaient présents à tour de rôle. Nous étions toujours deux ou trois sur le chantier. » Le couple rentre dans la maison en mai 2015.

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Autoconstruction et label Passivhaus

autoconstruction et label Passivhaus

Autoconstruction et label Passivhaus. Ils dépensent 20 euros par an de chauffage !

Tout en bois, la maison d’Alexis Valentin, Cathy Iacuzzo et leur fille Jeanne arbore fièrement le label Passivhaus (maison passive). Un tour de force puisqu’elle a été autoconstruite à 90 % et surtout “auto-conçue”.

Passion du détail et recherche de simplicité, voilà qui caractérise Alexis Valentin, autoconstructeur en Aveyron. Après une première vie d’aide-soignant, puis de jardinier, il s’est passionné pour la construction et l’autonomie énergétique. Tout en élaborant son projet de maison passive, il se lance à 33 ans dans une reconversion ambitieuse : Bac en candidat libre, double CAP charpente et construction bois et, enfin, Brevet professionnel en charpente chez les Compagnons. Son actuelle maison est le résultat de dix ans de recherches, lectures et rencontres. Il suit notamment une formation de trois mois pour maîtriser le logiciel Autocad et passe une année (en 2008) à concevoir en 3D les plans de sa maison et les plans d’exécution. Un brin perfectionniste, il décide de viser le label Passivhaus.


Construction à énergie positive

construction a energie positive

Cette maison bois a de l’énergie à (re)vendre

Informaticien devenu charpentier, Erick a construit sa maison passive en bois, aidé de collègues artisans.

Erick et sa compagne Sylvie cherchaient un terrain situé au sud de Paris, mais ceux qu’on leur proposait avaient les pieds dans l’eau… Ils ont finalement atterri sur les hauteurs de Montreuil, sur une parcelle d’environ 200 m², joliment exposée au sud. Informaticien devenu charpentier, Erick a tout de suite imaginé une maison passive, séduit par la formation qu’il avait suivie sur le sujet. Membre de la coopérative Alter-bâtir (voir encadré p. 18), il savait déjà qu’il pouvait compter sur ses collègues pour le seconder tout au long de ce projet ambitieux. Quelques thermiciens rencontrés en formation lui ont également apporté leur aide, en approuvant ou modifiant les plans qu’il leur soumettait.


Rénover

reportage renovation ecologique

De la passoire thermique à la maison passive.

Transformer une “passoire thermique” de 1978 en une maison passive baignée de soleil et de verdure. La mission n’était pas impossible pour Sylvain et Babette, un couple qui a su rassembler les compétences pour atteindre son but.


Ensemble

immeuble passif et coopératif

Un immeuble PASSIF et COOPÉRATIF.

Huit ans. Huit ans de travail ont été nécessaires au groupe d’autopromoteurs pour planter trois immeubles passifs au coeur de la vieille cité minière de Saint-Étienne. Retours sur une expérience collective hors du commun.


A la loupe

bien-être

Conjuguer le BIEN-ÊTRE au passif.

Le bien-être était au coeur de ce projet de construction passive. Feng shui, ouverture sur l’extérieur, régulation naturelle des températures… Sur la côte vendéenne, cette maison orientée plein sud accueille la lumière à baies ouvertes.


A la loupe : La belle passive de la Loire

maison passive labellisée

Maison passive labellisée

Au coeur du Pilat rhodanien, une maison passive labellisée est née, la première du genre dans la région. Blottie derrière de grands murs de pierre, la belle en bois se fait discrète. Passive, elle est pourtant très active en matière d’économies d’énergie !